Avenue de la Bibliothèque (1909)[1] Rue de l'Archevêché[1] Rue de l'Évêché Rue de l'Archevêché (absorption) Rue Saint-Romain (absorption)[1] Place Montazet (absorption)[1]
Elle est un axe important de liaison entre le cœur du Vieux-Lyon et la Presqu'île, par le pont Bonaparte au débouché duquel elle se poursuit à l'ouest. Elle constitue l'accès routier pour les véhicules reliant les quartiers de Fourvière et de Saint-Just à la Presqu'île, via la montée du Chemin-Neuf. Le sens de la descente pour accéder à la Presqu'île est assuré par les rues Tramassac et Jean-Carriès puis l'avenue Adolphe-Max, tandis que le sens de la montée s'effectue par le quai Fulchiron et la rue de la Bombarde.
Le pont Bonaparte se poursuit, au second plan, par l'avenue Adolphe-Max.
L'extrémité ouest de l'avenue Adolphe-Max, les immeubles closent la perspective depuis le pont et le tenant oriental.
Outre l'étude des plans et de la bibliographie ancienne, ce sont surtout les fouilles archéologiques de l'avenue Adolphe-Max dirigées par Françoise Villedieu et survenues à l'occasion des travaux de construction de la ligne D du métro de Lyon par qui ont permis de corroborer et d'approfondir la connaissance des différentes étapes de mutations urbaines opérées sur le site de l'avenue, jusqu'à son percement et sa configuration actuelles qui datent de 1866.
Le tracé de la voie recoupe plusieurs espaces publics et bâtiments disparus. Du point de vue des espaces publics, la voie a absorbé à l'extrémité est la « place Montazet » au débouché du pont Bonaparte, héritière de la place de l'Archevêché. Puis le tracé épouse le flanc nord de l'ancienne rue de l'Archevêché dans l'axe du pont, rue ainsi élargie. Tous les immeubles du flanc sud des numéros 3 à 7 sont postérieurs au percement et datent de 1866. Approximativement entre ceux qu'ils ont remplacés et la rue de l'Archevêché se trouvait un îlot à l'emplacement de l'avenue actuelle, circonscrit au nord par la rue de l'Archevêché, et par une rue en coude, la « rue Saint-Romain », d'abord un petit tronçon d'orientation nord-sud, dont le tenant faisait face à l'entrée de l'aile neuve du palais de l'Archevêché de Décrénice, puis d'un plus long tronçon ouest-est jusqu'à la rue Monseigneur-Lavarenne où elle formait, à la hauteur actuelle de son débouché au nord un petit espace dit « place Saint-Pierre-le Vieux ». L'église Saint-Romain de Lyon formait le coin nord-est du coude de la rue Saint-Romain, au devant de l'actuel numéro 5 de l'avenue.
À son percement, la rue est dénommée avenue de l'Archevêché, succédant à la rue de l'Archevêché dont elle occupe le tracé le long de l'Archevêché au nord. Elle prend sa dénomination actuelle après la Seconde Guerre mondiale.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Sur le trottoir nord, au numéro 4, se trouve l'ancien archevêché de Lyon qui abrite désormais la bibliothèque du 5e arrondissement. Sur le trottoir sud, un ensemble d'immeubles bâtis durant la seconde moitié du XIXe siècle.
Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Bernoux Cumin et Masson, , 500 p.
Louis Maynard, Histoires, légendes et anecdotes à proposes de rues de Lyon avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Lyon, Éd. des Traboules, , 412 p. (ISBN2-911491-57-2, BNF39047787)
Françoise Villedieu, Lyon. St-Jean. Les fouilles de l'avenue Adolphe Max, Lyon, Circonscription des antiquités historiques, coll. « DARA », , 239 pages (ISBN2-906190-07-1)
Jean Pelletier, Lyon pas à pas : Son histoire à travers ses rues, Lyon, Horvath, , 460 p. (ISBN2-7171-0808-4)