Auréa CormierAuréa Cormier
Auréa Cormier est une religieuse catholique, professeure et militante pour la justice sociale canadienne, née à Shédiac Bridge, au Nouveau-Brunswick. Elle est la fondatrice du Centre de recherche sur les aliments et est directrice de l'école de nutrition et d'études familiales, tous deux à l'Université de Moncton[1]. Elle est une pionnière dans l'industrie agroalimentaire de la région de Moncton[1]. BiographieNée à Shediac Bridge au Nouveau-Brunswick, Auréa Cloutier étudie au couvent de la Congrégation de Notre-Dame à Saint-Louis-de-Kent[2]. EnseignementEntrée en religion chez les Sœurs de Notre Dame du Sacré Cœur, elle entre en 1958 à l'Université d'Ottawa où elle obtient en 1963 un baccalauréat en sciences domestiques[3]. Elle poursuit ses études à l'université Cornell dans l'État de New York, obtenant une maîtrise en Nutrition et biochimie, puis complète un doctorat en Sciences et technologie des aliments en 1969[2],[4]. De retour au Nouveau-Brunswick, elle accepte en 1967 un poste de professeur de nutrition et de chimie alimentaire à l'Université de Moncton[3]. La même année, elle y fonde, en compagnie de Ghislaine (Cormier) Arsenault, l'École des sciences domestiques (devenue par la suite l'École des sciences des aliments, de nutrition et d'études familiales)[3]. En 1983, elle fonde le Centre de recherche sur les aliments (CRA) qu'elle dirige de 1983 à 1995[3]. Elle publie plus de 40 articles scientifiques[2]. Elle obtient les titres de professeure agrégée (1974), professeure titulaire (1978), puis professeure émérite (1999) après sa retraite de l'université en 1996[4]. Parallèlement à ses activités académiques, elle est depuis 1985 experte-conseil auprès de diverses compagnies de produits marins et agro-alimentaires et devient en 1994 présidente de la Conférence technologique des pêches de l'Atlantique[4]. Action socialeAutant durant sa carrière universitaire qu'après celle-ci, Auréa Cloutier est active dans le domaine de la coopération internationale, principalement en ce qui concerne l'alimentation. Elle est experte-conseil pour l'Agence de coopération culturelle et technique pour un projet de micro-entreprises de femmes en Guinée, et devient en 1995-1996 la première directrice générale d'un projet de partenariat Acadie-Haïti associé à l'Université de Moncton et d'autres partenaires incluant des communautés religieuses, dont elle dirige le travail sur le terrain[4],[2]. Elle a également fait de l'enseignement en Mauritanie, au Sénégal et en Côte d'Ivoire[5]. Au Nouveau-Brunswick, elle est également activement impliquée dans les causes de justice sociale et de lutte contre la pauvreté. Elle préside le comité de justice sociale de sa congrégation de 1985 à 1992[2], et participe à l'organisation de la Marche mondiale des Femmes en 2000[6]. Elle participe au Front commun pour la justice sociale du Nouveau-Brunswick, organise de nombreux sommets sur la pauvreté et elle est une pionnière des services sociaux à Moncton[6]. Distinctions
Notes et références
Liens externes
|
Portal di Ensiklopedia Dunia