Parmi ses inspirations artistiques, on peut mentionner Holbein, Ingres, Poussin, Botticelli et Dürer, dont il reprend le monogramme[2]. Cet amour particulier pour les peintres de la Renaissance peut d'ailleurs se voir dans son utilisation fréquente de la tempera. Néanmoins, il crée son propre style en combinant respect du réel, fascination pour la nature et goût pour le décoratif. Plusieurs œuvres témoignent de ses liens avec le style Art Déco et les estampes japonaises (comme Le Nageur ou Le Petit Pêcheur)[3].
Il a su se démarquer toute sa vie en restant à l'écart des grands courants artistiques de son temps et se créant son propre langage pictural[3].
Salué à ses débuts par le critique Waldemar George qui écrivait à son propos "le Beau tel qu'il le conçoit et tel qu'il l'envisage est la splendeur du Vrai", il est l’objet d’une grande exposition rétrospective en 2006 au musée des Années Trente de Boulogne-Billancourt. Cette exposition donne lieu à une monographie intitulée Augustin Rouart, le Réalisme Magique, aux éditions Somogy, préfacée par Pierre Rosenberg. Plusieurs contributions dont celle de Bruno Foucart, d'Adrien Goetz ou de Dominique Bona y mettent en relief l’originalité de ce « moderne des années 30 ».[réf. souhaitée]
En mai 2023 une exposition de portraits d'enfants est organisée à la mairie 8e arrondissement à l'occasion de la parution du livre Entre père et fils de l’académicien Jean-Marie Rouart[4],[5], l'un de ses fils.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Œuvres
Le Nageur, 1943, huile sur toile, Petit Palais, Paris
Le Petit Pêcheur, 1943, peinture à l'œuf sur toile, Petit Palais, Paris
Lagrimas y penas, 1943, huile sur contreplaqué, Petit Palais, Paris
Autoportrait au pinceau, 1944, peinture à l'œuf sur toile, Petit Palais, Paris
Cinq portraits de Jean-Marie dormant, 1948, peinture à l'œuf sur carton, Petit Palais, Paris
Jonquilles et narcisses dans un bocal en verre, 1954, Huile sur bois, Petit Palais, Paris
Catalogue d'exposition Augustin Rouart : le réalisme magique, exposition du Musée des Années Trente 19 janvier - 5 mars 2006, Editions Somogy, Boulogne-Billancourt, 2005
↑Musée des Années Trente, Augustin Rouart, Boulogne-Billancourt, Somogy, (ISBN2-85056-951-8), p. 19
↑ a et bDominique Bona, avec les textes de Léon-Paul Fargue, David Haziot, Jean-Marie Rouart, Paul Valéry, Frédéric Vitoux et Charles Villeneuve de Janti,, Les Rouart, de l’impressionnisme au réalisme magique, Paris, Gallimard,
↑Sophie Cachon, « Les Rouart : le virus de la peinture, de père en fils », Télérama, (lire en ligne, consulté le )