Augustin Marie d'Aboville
Le baron Augustin Marie d'Aboville, né le [1],[2] à La Fère[1],[3] dans l'Aisne et mort le à Paris[1], inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 25)[4], est un général de brigade d'artillerie français. Il est le second fils du comte François Marie d'Aboville. BiographieSous la Révolution françaiseÉlève sous-lieutenant à l'école d'artillerie de La Fère le , il en sortit le 1er septembre suivant avec le grade de lieutenant au 7e régiment d'artillerie. Après la campagne de 1792 jusqu'à l'an II, il obtint le grade de capitaine à l'armée d'Italie. Suspendu de ses fonctions à l'armée de la Moselle comme noble le , il fut réintégré le et servit aux armées de Rhin-et-Moselle et d'Italie de l'an VI à l'an IX. Chef de bataillon le , il devint major du 2e régiment d'artillerie à cheval le . Il fit avec ce régiment les campagnes des ans XII et XIII à l'armée d'Angleterre. Il avait obtenu la décoration de la Légion d'honneur en l'an XII. Il fit partie d'une expédition pour la Martinique sous les ordres de Law de Lauriston, commandant au retour la batterie de trente-six du Bucentaure dans le combat que l'escadre française engagea avec celle de l'amiral britannique Calder. Général de l'EmpireRentré en France au mois de juin, il reçut l'ordre de se rendre à la Grande Armée, où il reçut successivement le grade de colonel, du 3e régiment d'artillerie à cheval, et celui d'officier de la Légion d'honneur en 1807 pour avoir sauvé, sur les bords de la Passarge, le parc d'artillerie du 6e corps au moment où il allait être pris par un parti de cosaques. Nommé major du régiment d'artillerie à cheval de la Garde impériale le , il se fit particulièrement remarquer à la bataille de Wagram à la tête d'une compagnie de 30 pièces et eut le bras droit emporté par un boulet. L'Empereur le fit général de brigade le , lui confia le commandement de l'école d'artillerie de La Fère et lui donna le titre de baron de l'Empire. Appelé en 1814 au commandement de l'artillerie destinée à la défense de Paris, il résista aux efforts de l'ennemi et lui fit éprouver de lourdes pertes. Il fut ensuite mis en non-activité lors de la première abdication de Napoléon, mais Louis XVIII lui accorda cependant, le , la décoration de Saint-Louis et la croix de commandeur de la Légion d'honneur. Le , le général d'Aboville, qui se trouvait à La Flèche au moment où les généraux Lefebvre-Desnouettes et Lallemand s'en approchèrent, les força à se retirer. Il obtint néanmoins une audience de l'Empereur, qui le chargea en d'organiser les garde-côtes du Havre. Fin de carrièreAprès la Seconde Restauration, le roi lui conféra le titre de commandeur de l'ordre de Saint-Louis, et au moment de son admission à la retraite le , lui accorda une pension de 2 000 francs sur sa cassette. Le général d'Aboville a fait partie du conseil de guerre qui jugea en 1816 le contre-amiral Lenoir et le colonel Boyer. Compris dans le cadre de réserve le , il rentra le suivant dans la position de retraite où il se trouvait avant les événements de juillet 1830. Il mourut le . Distinctions
Armoiries
Bibliographie
Notes et références
Liens externes
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