Ordonné prêtre en 1956[4], il est directeur du séminaire moyen Notre-Dame de Ziguinchor de 1972 à 1975, et enseigne la littérature africaine et l'éducation civique au collège Saint-Charles Lwanga.
Augustin Diamacoune Senghor a dirigé le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) de , date du déclenchement de la lutte de ce mouvement pour l'indépendance de la Casamance, jusqu’à sa mort[5] après en avoir été temporairement exclu en 2001[6].
Il a été emprisonné à deux reprises entre 1982 et 1987[7] et entre 1990 et 1991 pour ses activités politiques[8].
C'est lui qui a signé au nom du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) tous les accords de paix avec le pouvoir central de Dakar dont l’accord du avec le président sénégalais Abdoulaye Wade[9], par l'intermédiaire de son Ministre de l'Intérieur, Ousmane Ngom.
Après la signature de cet accord, la Casamance connaît une période de calme, troublée par quelques attaques sporadiques. Mais la santé de l'abbé Diamacoune se dégradant, des luttes de pouvoir au sein du MFDC apparaissent, des factions prenant les armes en , provoquant la mort de dizaines de personnes.
René Capain Bassène, L'abbé Augustin Diamacoune Senghor par lui-même et par ceux qui l'ont connu, L'Harmattan, Paris, 2013, 216 p. (ISBN9782336291642)
Assane Seck, Sénégal, émergence d'une démocratie moderne (1945-2005) : Un itinéraire politique, Paris, Karthala, 2005, 360 p. (ISBN2845865058)
Paul Diédhiou, « Le conflit de Casamance : la « petite phrase » de Léopold Sédar Senghor et le nationalisme casamançais », dans Margareta Kastberg Sjöblom, Alpha Barry et Andrée Chauvin-Vileno (dir.), Nouvelles voix/voies des discours politiques en Afrique francophone, vol. 2, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, (ISBN978-2-84867-989-1, DOI10.4000/books.pufc.53296, lire en ligne), p. 157-170.