Il fut pendant six mois Maître de Chapelle honoraire du Prince Estherazy à Eisenstadt en 1817.
Il fut tour à tour, lors de son retour à Paris, accompagnateur de l'Opéra comique, professeur adjoint de solfège au conservatoire, puis professeur de vocalisation et de chant.
Il a composé de nombreuses romances et mélodies, dont celle du "Vieux Drapeau", de Bérenger[2]. Autres romances :
Ramons vers le rivage, l’Anglaise à Paris, le Songe de Tartini, Malvina, la Nouvelle Nina, Valsons encore, Louise, Petit blanc, Demain on vous marie, la Fête de la Madone, Au revoir, Appelez-moi, je reviendrai.
Opéras comiques
Panseron a composé des opéras comiques en un acte :
La Grille du parc (Théâtre Feydeau, le 9 septembre 1820)
les Deux cousines (1821)
Le Mariage difficile (le 19 février 1823)
L'École de Rome en collaboration avec P.G. Roll) (le 4 novembre 1826)
Musique religieuse
7 Messes
Motets
Kyrie,
Sanctus
O Salutaris
Agnus Dei
Benedictus,
Magnificat pour mezzo soprano,
Mois de Marie, contenant 25 chants religieux latins et français
Ouvrages d'enseignement
MM. A. Panseron & H. Hertz " Répertoire général du chanteur du pianiste et de l'instrumentiste / CHANT ", 2e série vol. 19, voix de basse tome II, G. Brandus , Dufour & Cie Éditeurs, Paris, (sans date XIXe s.)
François-Joseph Fétis a recensé 18 ouvrages théoriques de la main de Panseron, auquel s'ajoute un Traité de l'harmonie pratique et de la modulation en 1855.
Méthode de vocalisation
pour soprano et ténor (en deux parties), dédiée à son ami Ponchard ;
pour mezzo soprano, dédiée à son ami Rossini ;
pour basse-taille, baryton et contralto (en deux parties), dédiée à son ami Levasseur.
Solfège en quatre volumes :
no 1 – A B C musical, avec accompagnement de piano, " à l’usage des Commençants et surtout des Enfants, dédié aux Mères de Famille, composé expressément pour sa petite-fille ".
no 2 – Suite de l’A B C musical, avec accompagnement de piano. " Ce solfège est plus difficile que le précédent, et monte jusqu’au fa, une tierce au-dessus ".
no 3 – Solfège à deux voix, avec accompagnement de piano, " qui peut être également chanté par deux voix de femmes ou deux voix d’hommes ".
no 4 – Solfège d’artiste, ou complément de l’art de la lecture musicale, en deux parties, contenant une série de leçons progressives pour chaque clef.
Solfège complet pour voix de basse-taille et baryton, dédié à S.A.R. Monseigneur le Duc de Nemours.
Solfège concertant à 2, 3 et 4 voix, en trois parties, " A l’usage des orphéonistes, des classes d’ensemble et des pensions ".
Solfège du pianiste (1845), approuvé par Zimmerman et Kalkbrenner.
Solfège du violoniste (1845), approuvé par Habeneck et Charles de Bériot.
Traité de l’harmonie pratique et des modulations à l’usage des pianistes, en trois parties : Traité d’Harmonie, L’Art de moduler, Devoirs à faire par les élèves (1855).
25 Vocalises faciles et progressives pour mezzo soprano, précédées de 25 Exercices (1845).
25 Vocalises et 25 Exercices progressifs pour basse-taille, baryton et contralto.
12 Études spéciales, précédées de 12 Exercices pour soprano ou ténor.
12 Études spéciales, précédées de 12 Exercices pour basse-taille, baryton et contralto.
Sources
Joël-Marie Fauquet (direction) (préf. Joël-Marie Fauquet), Dictionnaire de la Musique en France au XIXe siècle, Paris, Fayard, , 1405 p. (ISBN978-2-213-59316-6), p. 933
Notes et références
↑Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 174
↑Il apparaît dans les Mémoires de Berlioz. GF, Paris, 1969, T 1, p. 176.