Fils d'Anne-Emmanuel de Croÿ, Auguste-Louis-Philippe-Emmanuel émigra avec sa famille en 1791. Le duc de Croÿ avait le grade de major à l'époque où il quitta le service de France[1].
Écartelé : au 1 et 4, contr’écartelé: d’argent à trois fasces de gueules (Croy) et d’argent à trois doloires de gueules (Renty) ; au 2, d’Albret (écartelé de France et de gueules plein) sur le tout de Bretagne (d’hermine plein) ; au 3 écartelé d’or au lion de sable (Flandres) et losangé d’or et de gueules (Craon). Sur le tout écartelé de Croy et de Renty.[3]
Il épouse en secondes noces le à Paris Anne-Marie MariaDillon(en) (Londres, 28 avril 1795 - Paris, 7 mars 1827), comtesse Dillon de Costello-Gallen, fille du comte Henri Dillon (1759-1837), il a cinq enfants[4] :
Stéphanie-Victorine-Marie-Anne (Dülmen, - Lysá nad Labem (en allemand : Lissa an der Elbe) (Bohême), 27 septembre 1884), princesse de Croÿ, mariée, le 3 octobre 1825 à Dülmen, avec Benjamin-Mériadec de Rohan (1804-1846), prince de Guémené, Rochefort et Montauban, dont postérité ;
(en) « Croy family », #2, sur genealogy.euweb.cz (consulté le ) ;
Bibliographie
« Emmanuel-Maximilien, prince de Croy-Solre », dans Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France : des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. VIII, , 578 p. [détail de l’édition] (lire en ligne), p. 79 ;