Fils de pasteur[2], Hülsen devient le précepteur de Friedrich de La Motte-Fouqué[3] qu'il convertit peu à peu à ses théories. Il noue des contacts avec les premiers représentants du romantisme allemand parmi lesquels Friedrich Schlegel qui l'encense. Hülsen est le représentant d'une forme de philosophie idéaliste qui fait de lui l'un des critiques d'Immanuel Kant comme l'est Johann Gottlieb Fichte. En ce qui concerne la politique, il se démarque de l'exaltation romantique pour les idéaux médiévaux[4] et l'on peut percevoir chez lui de légères tendances anarchistes. Par la suite, il s'intéresse aux théories sur le magnétisme.
↑(de) Ulrich Krämer, "... meine Philosophie ist kein Buch". August Ludwig Hülsen (1765 - 1809). Leben und Schreiben eines Selbstdenkers und Symphilosophen zur Zeit der Frühromantik., Frankfurt am Main, 2001, p.23.
↑(de) Heinz Ludwig Arnold, Friedrich Schiller, Wallstein Verlag, 2005, p.136.
(de) Ulrich Krämer, "... meine Philosophie ist kein Buch". August Ludwig Hülsen (1765 - 1809). Leben und Schreiben eines Selbstdenkers und Symphilosophen zur Zeit der Frühromantik., Frankfurt am Main, 2001.
(de) Guido Naschert, August Ludwig Hülsens erster Beitrag zur philosophischen Frühromantik. In: Athenäum. Jahrbuch für Romantik 8, 1998, p. 111-135.
Wilhelm Flitner(de): August Ludwig Hülsen und der Bund der freien Männer. Naumburg (Saale) 1913.