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Auger-Saint-Vincent est un village périurbain du Valois, dans l'Oise, situé entre Senlis et Crépy-en-Valois, à 50 km au nord-est de Paris, .Le territoire communal est tangenté au nord par le tracé de l'ancienne route nationale 324 (actuelle RD 1324).
Le territoire était décrit de la manière suivante au début du XIXe siècle : « Le territoire constitue une vaste plaine à superficie inégale, adossée vers le sud aux pentes du Mont-Luat, donnant naissance à un ravin par lequel s'écoule vers le nord-ouest le rû de Saint-Mard ou première partie de la rivière Sainte-Marie[1] ».
La rivière Sainte-Marie, d'une longueur de 11 km, prend sa source dans la commune près du quartier Saint-Mard[3] et se jette dans l'Automne à Orrouy, après avoir traversé cinq communes[4].
Plusieurs puits de captage permettent d'alimenter en eau potable plus d'une vingtaine de communes du Valois, dont Crépy-en-Valois[3].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 287 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Automne. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat d'aménagement et de gestion des eaux du Bassin Automne (S.A.G.E.B.A)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 713 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Plessis-Belleville à 14 km à vol d'oiseau[8], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 661,7 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
Typologie
Au , Auger-Saint-Vincent est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (76,7 %), forêts (20 %), zones urbanisées (1,8 %), prairies (1,5 %)[13]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 229, alors qu'il était de 204 en 2013 et de 187 en 2008[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Auger-Saint-Vincent en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,2 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 4].
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Auger-Saint-Vincent est attesté sous les formes Ogerus Sancti Vincentii, Ogerium (1192), Ogerum (1140), Otgerius, Ogier-Sainct-Vincent, Oger, Otger[15].
Le nom de la commune proviendrait de celui d'Ogier de Danemarche, l'un des chevaliers de la cour de Charlemagne auquel cet empereur donna les terres ou lieux d'Oger-Saint-Viincent, Oger-Saint-Mard, Rully et Chamicy, Vérines, Trumilly et ses dépendances[1].
Saint-Vincent est un hagiotoponyme.
Saint Mard est attesté sous les formes Ogerius Sancti Medardi, Ogerus, Oger-Saint-Médard, Auger-Saint-Mard[16].
Le Parc-aux-Dames est attesté sous les formes abbatia de Parco Dominarum, Parcus Dominarum, Parc-en-Valois, Parc-de-Bouville[1].
Histoire
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Louis Graves indiquait « La terre d' Auger revint au domaine de la couronne d'où elle émanait, et passa vers le dixième siècle dans le comté de Crépy. Raoul Il, comte de Crépy, donna l'église avec ses revenus au chapitre de Saint-Arnoult. Les chanoines, conservèrent la seigneurie, la haute-justice et le patronage de la cure. Charles, fils du roi Philippe-le-bel, comte de Valois, d'Alençon, de Chartres et d' Anjou qui résidait souvent à Crépy, venait chasser sur le territoire d'Auger-Saint-Pincent, plus boisé sans doute alors qu'il ne l'est aujourd'hui. Il data de ce lieu, le quatorze , une charte concernant les· usages et pâturage, des habitants d'Haramont (Aisne) dans la forêt de Retz. Anger était l'une des dix-sept..mairies de la châtellenie de Crépy, comprenant dans son ressort Le Luat, Fresnoy-le-Luat, Villeneuve, et quelques fiefs voisins[1] ».
La commune a été desservie par la gare d'Auger-Saint-Vincent, sur la ligne de Chantilly - Gouvieux à Crépy-en-Valois, fermée définitivement au service voyageurs en été 1949, et déclassée en 1992
.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2021, la commune comptait 526 habitants[Note 3], en évolution de +6,05 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 276 hommes pour 253 femmes, soit un taux de 52,17 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[24]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
0,8
4,2
75-89 ans
6,2
17,7
60-74 ans
16,9
24,2
45-59 ans
23,1
20,8
30-44 ans
20,3
14,7
15-29 ans
14,1
18,5
0-14 ans
18,5
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[25]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,5
75-89 ans
7,6
15,6
60-74 ans
16,3
20,8
45-59 ans
20
19,4
30-44 ans
19,4
17,6
15-29 ans
16,2
20,6
0-14 ans
19,1
Vie associative
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Un café associatif a été aménagé en 2021 avec le soutien de la municipalité dans l'ancien presbytère, racheté à l'évêché par la commune, et qui succède au dernier café commercial du village, chez Yvette, fermé en 1993. L'équipement disposant d'une connexion à haut débit à Internet se prête au télétravail, et peut accueillir des associations ou des spectacles grâce à une scène montée dans un coin et une sono[26],[27]
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Vincent-et-Saint-Caprais : Ses origines remontent au moins aux années 930 / 940, quand Raoul II de Vexin donne le patronage de la cure au prieuré Saint-Arnoul de Crépy-en-Valois. Une petite église romane est construite au premier quart du XIIe siècle, et des éléments de sa nef et de son chœur sont englobés dans la construction actuelle. À partir du milieu du XIIe siècle et jusqu'au début du XIIIe siècle, puis à la fin du XVe siècle et au milieu du XVIe siècle, l'église est agrandie à six reprises, et le plus souvent, les adjonctions ne portent que sur une seule travée, de sorte que l'édifice actuel est d'une complexité déconcertante. À l'extérieur, il offre toutefois une image assez harmonieuse, car les différentes campagnes de construction sont pour la plupart très rapprochées, si bien que les ruptures stylistiques trop évidentes sont évitées. Le clocher du milieu du XIIe siècle est imposant, et coiffé d'une élégante flèche de pierre. À l'intérieur, l'église présente aussi un réel intérêt, et surprend par son unicité spatiale, qui a été obtenue au détriment de son unicité architecturale. Les deux voûtes d'ogives du chœur des années 1150 / 1160, très bombées et encore archaïques, sont sans doute les éléments les plus remarquables, ainsi que les peintures murales. L'église n'a pas encore été classée aux monuments historiques[28],[29]. Des travaux de réfection sont engagés à la fin des années 2020 avec l'aide de la fondation du patrimoine et un legs[30]
Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 256 p. (lire en ligne), p. 53-58
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ abcd et eLouis Graves, Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Vlois, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Annuaire de l'Oise, 1836, 252 p., p. 55.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Le président et ses vice-présidents... présentation. », Bonjour Valois, no 8, , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
↑Nicolas Aubouin, « Fabrice Dallongeville, maire d'Auger-Saint-Vincent et président des maires ruraux de l'Oise pour un nouveau mandat : Le maire d'Auger-Saint-Vincent, Fabrice Dallongeville, vient d'être réélu président de l'Association des maires ruraux de l'Oise. Qui organise un congrès national en novembre », Actu Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Cindy Belhomme, « Auger-Saint-Vincent : un café associatif pour faire vivre le village : Le maire veut développer un nouveau lieu de vie pour les habitants mais aussi pour les touristes », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
↑Pierrig Guennec, « Le café associatif dynamise le village d'Auger-Saint-Vincent : Le Café citoyen a pris ses quartiers dans l'ancien presbytère. Un projet porté par la municipalité qui entend en faire un lieu de convivialité et un espace ouvert aux initiatives locales et aux spectacles, dans ce village de 530 habitants », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Dominique Vermand, Églises de l'Oise, canton de Crépy-en-Valois : Les 35 clochers de la Vallée de l'Automne, Comité Départemental de Tourisme de l'Oise / S.E.P Valois Développement, , 56 p., p. 7.
↑Cindy Belhomme, « Auger-Saint-Vincent : l'église va se refaire une beauté : Divers travaux vont être réalisés pour un coût estimé à 70 000 €. La commune va financer une partie du chantier grâce au don d'une habitante décédée », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Crépy-en-Valois, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 256 p. (lire en ligne), p. 54-55.