Attaque de Mautu
L'attaque de Mautu, est une tuerie de masse commise lors de la crise anglophone au Cameroun le lors d'un raid militaire à Mautu dans la région du Sud-Ouest. Le gouvernement et les séparatistes se rejettent la responsabilité. Le bilan annoncé serait de huit civils tués[1]. Divers témoignages et sources accusent l'armée camerounaise. Yaoundé, dans un premier temps, accuse les séparatistes[2]. Une enquête est exigée localement et internationalement[3],[4]. ContexteDepuis fin 2017, un conflit oppose les forces armées camerounaises à des rebelles séparatistes dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, multipliant les exactions et s'accusant de crimes contre les civils[5]. DéroulementDes témoins ont déclaré qu’une cinquantaine de soldats, dont des membres du Bataillon d’infanterie motorisée (BIM), sont entrés à pied à Mautu le 10 janvier vers 14 heures et ont commencé à tirer sans discernement alors que les gens prenaient la fuite. Les témoins ont déclaré que les soldats ont tué neuf personnes, dont une femme âgée de 50 ans et une fille de six ans, et qu’ils se sont rendus d’un domicile à un autre à la recherche de combattants séparatistes et d’armes, menaçant les habitants et pillant leurs biens. Certains de ces témoignages ont également été confirmés par des médias internationaux et des organisations camerounaises des droits humains[6]. VicitimesNeuf personnes auraient été tuées[7]. RéactionsFrance - La France a condamné l'attaque de Mautu[8]. Notes et références
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