Association pour les droits des gai(e)s du QuébecL'Association pour les droits des gai(e)s du Québec (ADGQ) est une organisation québécoise qui défend les droits des homosexuels entre 1976 et 1986[1]. Sans appartenance politique ou religieuse, cette association vise à soutenir la reconnaissance de droits civils et à mettre un terme à la discrimination contre les gais et les lesbiennes. HistoriqueRon Dayman, auteur d'un mémoire présenté à la Commission des droits de la personne, est l'un des militants les plus actifs de l'Association pour les droits des gai(e)s du Québec[2]. De 1979 à 1982, l'ADGQ soutient la distribution gratuite de la revue d'information et de contre-culture Le Berdache pour remplacer la revue Gai(es) du Québec[3]. Ce magazine publie jusqu'à 6 000 exemplaires[4]. L'ADGQ organise la réponse à la descente policière du Truxx ainsi que les premières marches de fierté gaie au Québec, à la fin des années 1970[5]. Deux mille personnes ont protesté contre le raid, dans le cadre de ce qui était la manifestation gay la plus militante organisée au Canada à l'époque[5]. DescriptionL'ADGQ se positionne comme le porte-parole principal de la population gaie du Québec auprès des gouvernements et des organismes de protection des droits de la personne[6],[7] Le nom de l'organisme inclut le mot gai avec un « e » entre parenthèses dans le but d'inclure les lesbiennes dans le regroupement. L'association organise des danses qui peuvent accueillir entre 600 et 2 000 personnes pour se financer. Ils ont également été les organisateurs de la Gay Pride Week qui a attiré des milliers de personnes. Notes et références
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