L'Asplenium ceterach est une fougère adaptée à la sécheresse grâce à une aptitude à l'anhydrobiose (les frondes s'enroulent et accumulent des pigments bruns protecteurs contre les stress biotiques qui induisent un stress oxydatif) et à la reviviscence (les frondes se réhydratent à la première pluie)[1].
Étymologie
Le terme asplenium vient du grec ἄσπληνος (ásplênos), qui désigne la fougère capillaire nommée doradille ou ceterach qui était réputée bonne contre les maladies de la rate (σπλήν en grec) et du foie[2].
Le nom vernaculaire d'herbe dorée, d'herbe à dorer ou par dérivation de doradille, fait référence au dessous de leurs frondes recouvert d'un feutrage d'écailles serrées, indusies qui protègent les sores. D'abord argentées en début de saison, ces indusies virent au roux brillant en cours d’été, d'où le surnom donné par les anglo-saxons à ces fougères (rusty back, « le dos couleur de rouille » )[3].
↑(en) Suzana Živković, « Dehydration-related changes of peroxidase and polyphenol oxidase activity in fronds of the resurrection fern Asplenium Ceterach l. », Arch. Biol. Sci., vol. 62, no 4, , p. 1071–1081 (DOI10.2298/ABS1004071Z)
↑(en) J.L. Maarten et al., Plants of the World, Univ. Chicago Press, , p. 55.