Poète, figure importante de l’art saoudien (représentant du royaume saoudien lors de la Biennale de Venise en 2013[1], Ashraf Fayad est arrêté en 2013 puis le . Il est accusé d’« apostasie » et d’avoir encouragé l’athéisme auprès des jeunes[2]. En mai de la même année, il est condamné (sans accès à un avocat) à 4 ans de prison et 800 coups de fouet. Après avoir fait appel de cette peine, il est jugé à nouveau en et est condamné à mort[3]. Après une campagne internationale de plus de trois cent mille signatures[4], sa peine est commuée en 8 ans de prison et 800 coups de fouet[5].
En 2019, lauréat du prix international du poète résistant, il bénéficie du soutien particulier du PEN CLUB international durant toute l'année 2020[6].
Après plus de huit années emprisonnement, Ashraf Abdulsattar Fayad est libéré fin août 2022[7],[8].
Je vis des moments difficiles, traduit de l'arabe par Abdellatif Laâbi, Saint-Martin-d'Hères, Maison de la poésie Rhône-Alpes, coll. « Zeste », 2019, 80 p. (ISBN978-2-36761-024-5)