Article 15 de la Convention européenne des droits de l'hommeL'article 15 de la Convention européenne des droits de l'homme traite des circonstances exceptionnelles permettant éventuellement aux États contractants de déroger aux obligations de la Convention. TexteDérogation en cas d’état d’urgence
PrincipeLa convention admet ainsi que dans des circonstances exceptionnelles, un régime d'exception susceptible de violer certains droits de la convention puisse être mis en place. Sur les actes pris sur le fondement de ce régime, un contrôle n'est pas exclu. Tout d'abord les Etats ne sauraient ingérer dans certains droits tels que l'interdiction de la torture et des traitements inhumains ou dégradants. Ensuite, s'agissant des autres actes, le contrôle de la CEDH n'est pas exclu, mais sera différencié: d'une part en laissant une marge de manœuvre plus grande; d'autre part en prenant en considération les circonstances exceptionnelles justifiant le recours à ce régime d'exception. ApplicationsÀ la suite des attentats du 13 novembre 2015, après la déclaration de l'état d'urgence, la France a notifié au Conseil de l'Europe qu'elle risquait de déroger à la convention[1]. Cette procédure a été effectuée à nouveau à la suite de chacune des prolongations de l'état d'urgence[2]. Ces notifications ont pris fin le après la fin de l'état d'urgence. De même en Turquie, après le coup d'état raté de , le président Erdogan a annoncé qu'il allait déroger à la convention.[réf. nécessaire] Notes et références |
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