Saint Aréthas ou Arétas (آل الحارث « al-Haarith ») était le chef de la communauté chrétienne de Najran en Arabie du Sud au début du VIe siècle ap. J.-C.. Il fut persécuté et exécuté lors de la grande campagne de persécution des chrétiens mené par le souverain du royaume juif de Himyar, Dhu Nuwas en 523[1],[2]. Il est notamment connu pour l'Acta S. Arethae (aussi appelé Martyrium sancti Arethae ou Martyrium Arethae)[3] qui existe dans deux recensions : la première et plus authentique, qui fut trouvée par Michel Le Quien (Oriens Christianus, II, 428) et datée du VIIe siècle ; et la seconde, revue par Syméon Métaphraste, et datant du Xe siècle.
Les versions arabe et guèze des textes furent publiées en 2006[4] et la version grecque en 2007[5].
↑R. Fulton Holtzclaw, The Saints go marching in : a one volume hagiography of Africans, or descendants of Africans, who have been canonized by the church, including three of the early popes, Shaker Heights, OH, Keeble Press, , 120 p. (OCLC6081480)
↑Vincent J. O'Malley, C.M., Saints of Africa, Our Sunday Visitor Publishing, , 224 p. (ISBN978-0-87973-373-5)
↑Alessandro Bausi and Alessandro Gori 2006, Tradizioni orientali del ‘Martirio di Areta’. La Prima recensione araba e la Versione etiopica. Edizione critica e traduzione … Presentazione di Paolo Marrassini = Quaderni di Semitistica 27, Firenze: Dipartimento di Linguistica, Università degli Studi
↑Marina Detoraki and J. Beaucamp, 2007, Le martyre de saint Aréthas et de ses compagnons (BHG 166), édition critique, étude et annotation Marina Detoraki, traduction par Joëlle Beaucamp, appendice sur les versions orientales par André Binggeli = Collège de France – CNRS, Centre de recherche, d’histoire et de civilisation de Byzance, Travaux et Mémoires – Monographies 27, Le massacre de Najrân. Religion et politique en Arabie du Sud au VIe siècle I, Paris : Association des amis du Centre d’histoire et de civilisation de Byzance.