Antoni LiberaAntoni Libera
Antoni Libera, né le à Varsovie, est un écrivain, traducteur, critique littéraire et metteur en scène polonais. BiographieIl a obtenu une licence de l'Université de Varsovie et son doctorat à l'Académie Polonaise des Sciences. Il est membre du PEN Club, de l'association des écrivains polonais (Stowarzyszenie Pisarzy Polskich) ainsi que de la maison de Samuel Beckett. Libera est principalement connu pour ses traductions et sa participation aux pièces de Samuel Beckett. Il a traduit l'intégralité de ses œuvres dramatiques en polonais, ainsi que certains de ses autres travaux. Il a également mis en scène de nombreuses scènes de Beckett en Pologne, au Royaume-Uni, en Irlande, ainsi qu'aux États-Unis. De nombreux acteurs polonais célèbres ont fait partie de sa troupe, dont Tadeusz Łomnicki, Zbigniew Zapasiewicz, Maja Komorowska, Adam Ferency, Zbigniew Zamachowski et Andrzej Seweryn, ainsi que des acteurs britanniques, comme Barry McGovern ou David Warrilow[1]. Parmi ses autres traductions, on compte Macbeth de Shakespeare, Antigone de Sophocle ainsi qu’Œdipe roi, Salome d'Oscar Wilde, ainsi que des textes de Friedrich Hölderlin, Constantin Cavafy et bien d'autres. Il a également traduit de nombreux livrets musicaux, dont La Mort à Venise de Benjamin Britten, ou Ubu Roi de Krzysztof Penderecki. En 1990, il a été chargé de l'écriture et de la mise en scène de la pièce Les Promesses de l'ombre par le London Royal Court Theatre, pièce qui fut joué dans ce théâtre[2]. Son premier roman Madame (1998) s'est vu attribuer le Grand Prix par la maison d'édition Polonaise Znak et a été nommé en 1999 pour l'obtention du Prix Nike (meilleur livre polonais de l'année)[3] En 2002, il fut nommé une nouvelle fois pour Le prix littéraire international IMPAC de Dublin[4]. Ce roman a été traduit dans vingt langues[5]. En 2009, Libera publie l'autobiographie "Godot i jego cień" (L'ombre de Godot), laquelle fut nommé pour l'Angelus Award[6] ainsi que pour le prix Jan Michalski de littérature[7]. De 1988 à 1993, Libera a été l'un des rédacteurs du magazine Puls, puis de 1996 à 2001, il fut l'un des directeurs littéraire du théâtre des arts dramatiques de Varsovie. En , il est récompensé de la médaille d'argent Gloria Artis[8]. Œuvres
Dans son essai Onanagramy (Les anagrammes d'Onomastic), Stanisław Barańczak créa 36 anagrammes avec le nom de Libera, dont Art E. Albinioni, Inertia Balon, Nina B. Loteria, Beria Natolin et bien d'autres. Notes et références
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