Particulièrement apprécié de Vivant Denon[2], directeur du musée Napoléon, qui deviendra le musée du Louvre, il obtient plusieurs commandes officielles ; sa carrière s’efface avec la chute du Premier Empire en 1814.
Napoléon étudiant une carte : statue en bronze patinée, datée de 1809, ciselée par Canlers (h. 0,44 m), au Château de Fontainebleau[4]; on connaît aujourd'hui six exemplaires de ce groupe, un bronze doré qui se trouvait dans le Cabinet de l'Empereur Napoléon Ier aux Tuileries (collection particulière) et cinq autres exemplaires en bronze patiné destinés à des cadeaux impériaux. L'un de ces exemplaires se trouve dans les collections de la Princesse Napoléon à Prangins (Suisse), un autre dans les collections du Prince Albert de Monaco, un troisième dans les collections du Duc de Bedford, et le quatrième au Château de Fontainebleau[5];
Statue du général Nicolas-Bernard Guiot de La Cour[8]: modèle en plâtre, présenté au Salon de 1812, pour être exécuté en marbre dans le cadre du projet de décoration du pont de la Concorde ; cette statue n’a pas été réalisée puisque ce sont les statues de Bayard, Condé, Du Guesclin, Turenne qui furent mises en place[9];
Arc de triomphe du Carrousel : sur la façade ouest (côté Tuileries) de l’Arc de Triomphe du Carrousel à Paris, A. Moutoni est l’auteur de la statue en marbre « Un carabinier de ligne »[10];
Surtout du service particulier de l’Empereur : surtout en biscuit de la Manufacture de Sèvres représentant un char traîné par deux chevaux conduits par la Victoire, et portant le génie des arts, au musée du Louvre[11];
Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'école française au dix-huitième siècle, tome 2 (lire en ligne lire en ligne sur Gallica)
Émile Bellier de La Chavignerie, Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours : architectes, peintres, sculpteurs, graveurs et lithographes, tome 2 et suppl.
Bibliothèque numérique napoléonienne
Références
↑Archives municipales de Lyon Paroisse Saint-Pierre-Saint-Saturnin, acte de baptême dressé le 30/01/1765, vue 7 / 159
↑« Répertoire » [livre], sur revues.org, Publications de l’Institut national d’histoire de l’art, (consulté le ).