Antoine KonéAntoine Koné
Antoine Koné, ( - ), est un évêque catholique ivoirien. Il est nommé évêque d'Odienné en 2009, fonction qu'il occupe jusqu'à sa mort en 2019. BiographieOrigines et FormationAntoine Koné naît le dans la ville de Ferkéssédougou au nord de la Côte d'Ivoire, dans le diocèse de Katiola. Il est éduqué dans un milieu musulman avant d'entrer au petit séminaire « Saint Jean » de Katiola. Il est initié au Poro, une école de la vie en pays sénoufo[1]. Il passe au séminaire de philosophie de Yopougon et, par la suite, au grand séminaire de théologie d'Anyama dans l'archidiocèse d'Abidjan, pour des études en théologie[2]. De 1996 à 1998, il poursuit ses études en dogmatique à l'université catholique de l'Afrique de l'Ouest à Abidjan où il obtient une licence et par la suite un doctorat en théologie dogmatique. CarrièreMotard au sein de la gendarmerie nationale ivoirienne et entrepreneur agricole, il est ordonné prêtre du diocèse de Katiola . Après son ordination, il occupe de 1991 à 1997, la fonction de professeur de français, de latin et de géographie au petit séminaire de Katiola et en même temps curé à la cathédrale de Katiola et dans diverses paroisses du diocèse de Katiola[3]. Il s'engage également à former les jeunes et les enseignants des écoles primaires et secondaires. À partir de 1997, il devient professeur de théologie et de latin au séminaire interdiocésain d'Anyama et au centre de formation de la Société des missions africaines[3]. ÉpiscopatLe , le pape Benoît XVI le nomme évêque du diocèse d'Odienné. Il est consacré, ensuite, par le cardinal Bernard Agré le [2],[4]. A sa nomination, il est le plus jeune évêque et unique prélat originaire du nord du pays[5]. Pendant son épiscopat, il exerce le rôle de président des Commissions épiscopales pour la doctrine de la foi et la pastorale sociale au sein de la Conférence des évêques catholiques de Côte d'Ivoire (Cecci)[6]. Il lutte contre le projet de loi sur la santé sexuelle et reproductive et dénonce dans ses homélies, la corruption dans les régimes de Gbagbo et de Alassane Ouattara. Il est surnommé « l'évêque rebelle »[5],[7]. Il meurt le à Abidjan à la suite d'une longue maladie[8],[9]. Alain Clément Amiézi le succède en 2022[10]. Publications
Notes et références
Liens externes
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