Diocèse de Katiola
Le diocèse de Katiola (latin : Katiolaën(sis)), érigé le , fait partie de la province ecclésiastique de Korhogo. Le siège de l'évêque est la cathédrale Sainte-Jeanne-d’Arc de Katiola[1]. ÉvêquesHistoireSitué dans le nord, le diocèse de Katiola, est l’un des plus anciens des diocèses du pays[2]. D’une superficie de 32 832 km², il est l’un des diocèses les plus vastes du pays, avec une population de 850 360 habitants dont un peu plus de 102 000 catholiques. L’histoire de l’évangélisation de Katiola remonte à la première tentative réussie de l’évangélisation de la Côte d’Ivoire avec l’arrivée en 1895 des prêtres de la Société des missions africaines (Sma). À peine installés sur les côtes du sud, les pères Jean Marie Bedel et Ferdinand Fer de la Sma vont entamer l’évangélisation du nord ivoirien à partir de 1904. Il commence d’abord par la ville de Korhogo à 170 km de Katiola. Après avoir créé une paroisse à Korhogo en 1904, les missionnaires vont redescendre à Katiola pour fonder en 1908 la paroisse sainte Jeanne D’arc, qui deviendra la cathédrale à l’érection en 1955 du nouveau diocèse. La préfecture apostolique de Korhogo fut érigée le 17 novembre 1911, recevant son territoire de la préfecture apostolique de Côte d'Ivoire, aujourd'hui archidiocèse d'Abidjan[3]. À sa création, le diocèse de Katiola couvrait toutes les grandes localités du nord de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, il ne couvre que les départements de Dabakala, de Ferkessedougou et de Katiola, après deux scissions qui ont engendré deux nouveaux diocèses. La première scission intervient le 13 septembre 1963[3], avec la création du diocèse d’Abengourou. Ordonné en 1956, le père Eugene Abissa Kwaku, premier prêtre du diocèse de Katiola sera nommé évêque du diocèse d’Abengourou[2]. En 1971, en outre, le diocèse de Katiola va connaître une deuxième scission avec la création du diocèse de Korhogo[2]. StatistiquesLe diocèse comptait 68 500 baptisés sur 585 000 habitants en 2013, avec 44 prêtres, 11 religieux et 25 religieuses pour 21 paroisses[réf. nécessaire]. Bibliographie
Notes et références
Voir aussi |