François Antoine Bonelli, dit Antoine Bellacoscia, né le à Bocognano (Corse)[1] et mort le à Aghione (Corse), est l'un des plus célèbres bandits d'honneur corses des XIXe et XXe siècles.
Biographie
Antoine Bonelli est l'un des 24 enfants de Pierre-Paul Bonelli dit « Paulichju », et de « Julie », la sœur aînée de ses trois concubines[Quoi ?][2],[3],[4].Cette vitalité reproductrice, qui engendra une famille (ou un clan familial) très nombreux, valut à son père le surnom de "Bellacoscia", littéralement "Belle cuisse" qui resta attaché à ses descendants.[1]
La séquestration en , du vieux Dominique-André Cerati (ou Casati), qui refusait de lui donner la main de sa fille, sa désertion et la tentative d'assassinat du maire de Bocognano, lui valent d'être condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité en 1851, et à la peine de mort en 1854. La perspective d'une grâce accordée par le présidentSadi Carnot, va le décider à se constituer prisonnier le . Après un procès symbolique le (ses crimes étant prescrits), le jury le déclare non coupable mais prononce une interdiction de séjour en Corse. Il obtient la levée de cette interdiction et rentre en Corse[2],[3],[4],[5],[6],[7].