Antoine-Guillain MagniezAntoine-Guillain Magniez, né le à Moislains (Somme), mort le à Bertincourt (Pas-de-Calais)[1], est un homme politique de la Révolution française. BiographiePropriétaire-cultivateur à Bertincourt avant la Révolution, il devient en 1790 administrateur du district de Bapaume. En septembre 1792, Magniez est élu député du département du Pas-de-Calais, le dixième sur onze, à la Convention nationale[2]. Il siège sur les bancs de la Gironde. Lors du procès de Louis XVI, il vote pour la détention et le bannissement à la paix et se prononce en faveur de l'appel au peuple et du sursis à l'exécution[3]. En avril 1793, il vote contre la mise en accusation de Jean-Paul Marat[4]. En mai de la même année, il vote en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[5]. Arrêté le 22 juin à Bertincourt « sans congé ni mission de la Convention »[6], il est remplacé à son poste de député par Joseph Le Bon, deuxième suppléant du Pas-de-Calais[7]. Libéré après le 9-Thermidor, il est réintégré à la Convention, avec les autres députés girondins, le 10 thermidor an III. Il retourne à la vie civile sous le Directoire. Notes et références
Sources
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