AntinomieUne antinomie, qui vient du grec ancien « ἀντινομία » (« antinomía ») signifiant une « contradiction entre les lois »[1], est un type de contradiction logique, dans lequel des déclarations mutuellement contradictoires sont tout aussi bien fondées et prouvées (dans le cas des systèmes formels). Elle ne doit pas être confondue avec l'antonymie (symétrie d'opposition entre deux termes contraires). Dans la logique moderne, les mathématiques et la philosophie du langageLes antinomies, dans ce contexte, sont des cas particuliers de paradoxes, provoquant immédiatement une contradiction fatale dans la structure logique où elles apparaissent. Distinction entre antinomies sémantiques et logiquesCommunément, il y a une distinction entre les antinomies sémantique et les antinomies logiques. Les antinomies logiques sont les antinomies qui découlent de seules raisons logiques formelles. Les antinomies sémantiques sont des antinomies qui découlent de la sémantique des termes utilisés[2]. Elles sont aussi appelées antinomies linguistiques ou grammaticales[3]. Antinomies logiquesParmi les exemples de ce type d'antinomie se trouvent :
Pour surmonter les antinomies logiques connues, la théorie de type a été introduite par Bertrand Russell. Elle est critiquée car bien qu'elle évite le paradoxe de Russell, elle ne surmonte pas le paradoxe d'Épiménide (l'antinomie du menteur) et celui de Grellings[réf. nécessaire] Antinomies sémantiquesDes exemples d'antinomies sémantiques sont : Une des façons de résoudre les antinomies sémantiques est d'interdire l'auto-référence[réf. nécessaire] (cf. métalangage). Des paradoxes comme ceux de Berry ou de Richard peuvent être considérés comme relevant des deux types à la fois[réf. nécessaire]. Antinomies kantiennesLes quatre antinomies kantiennes sont décrites dans la Critique de la raison pure.
Sources
Références
Bibliographie
ComplémentsArticles connexesLien externe |
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