Anne McClintock est née à Harare en 1954[1],[2]. Encore enfant, sa famille déménage en Afrique du Sud, où elle participe au mouvement anti-apartheid[1]. Elle commence ses études universitaires à l'Université du Cap[1]. Elle y obtient une licence d'anglais en 1977, avant de quitter l'Afrique du Sud pour le Royaume-Uni pour préparer une maîtrise de linguistique à l'Université de Cambridge[1]. En 1989, elle obtient un doctorat en littérature anglaise à l'Université Columbia[1],[2].
Tout en publiant des essais, elle enseigne ensuite à l'Université Columbia et à l'Université de New York. puis elle devient professeure en anglais et en études des femmes et des genres à l'Université du Wisconsin à Madison[2],[3], où elle enseigne de 1999 à 2015.
A partir de 2015, elle est professeur à Princeton, pour le programme d'études sur le genre et la sexualité, et est également affiliée au Princeton Environmental Institute et au département d'anglais de cette Université de Princeton[4].
1989 : (en) Double jeopardy : race and gender in Victorian and South African culture, Columbia University, , 337 p. (OCLC22948304).* 1989 : * (en) Gail Godwin : liberation of the Southern belle, University of North Carolina at Chapel Hill, 48 p. (OCLC20129198).
1993 : (en) Sex workers and sex work, Durham, Duke University Press, 252 p. (OCLC32805399).
1995 : * (en) Psychoanalysis, race and female fetishism (OCLC862157285).
1995 : (en) Imperial leather : Race, gender, and sexuality in the colonial contest, New York, Routledge, 449 p. (ISBN978-0-415-90889-4)[5]. C'est son ouvrage le plus connu[2].
1997 : (en) Dangerous liaisons : Gender, nation, and postcolonial perspectives, Minneapolis, University of Minnesota Press, 551 p. (ISBN978-0-8166-2648-9)
2001 : (en) Double crossings : Madness, sexuality, and imperialism : the 2000 Garnett Sedgewick memorial lecture, Vancouver, Ronsdale Press, 31 p. (ISBN978-0-921870-85-2).
Articles ou chapitres d'ouvrage (sélection)
1998 : (sv) « Den kvinnliga fetischismens återkomst och fiktionen om fallos », Divan, , p. 16-37 (ISSN1101-1408).
2010 : « Le postcolonialisme et l’ange du progrès », dans Ruptures postcoloniales. Les nouveaux visages de la société française, La Découverte, 542 p. (ISBN978-2-7071-5689-1, lire en ligne), p. 96-104
↑ abcd et e(en) Anna L. H. Gething, « McClintock, Anne », dans The Encyclopedia of Literary and Cultural Theory, vol. II, (lire en ligne)
↑ abcd et e(en) William Coleman et Alina Sajed, « Anne McClintock (1954 - ) », dans Fifty Key Thinkers on Globalization, Routledge, (lire en ligne), p. 154-158
↑(en) « Anne McClintock », sur le site de l'université du Wisconsin (lien archivé) (consulté le ).