Anne BigetSœur Marthe
Anne Biget, connue sous le nom de Sœur Marthe, née le à Thoraise et décédée le à Besançon, est une religieuse française. Dévouée aux prisonniers et aux blessés lors des guerres napoléoniennes, elle est décorée par les souverains de France, de Prusse, d'Autriche et de Russie. BiographieEn 1749, elle naît à Thoraise. A vingt ans elle décide de devenir religieuse et entre comme converse et sœur tourière au couvent de la Visitation à Besançon où elle prend le nom de Sœur Marthe. En 1790, pendant la Révolution française, les ordres monastiques sont supprimés. Sœur Marthe aide les personnes en difficultés. Elle reçoit alors l'estime et l'aide des autorités qui lui confient la distribution des vivres aux malades et aux prisonniers. Au même moment, Jeanne-Antide Thouret fonde une école gratuite pour les filles et un bouillon pour les pauvres à Besançon. Pendant cette période des guerres de la Révolution et de l'Empire, elle vient en aide aux blessés et prisonniers de toute nationalité conduits à l'Hôpital Saint-Jacques (Besançon). Son action est reconnue si bien que pendant le siège de Besançon[1], les troupes autrichiennes l'autorisent à traverser leurs lignes pour acheminer des médicaments et des vivres. Elle sauve du peloton d'exécution des nombreux soldats déserteurs. La restauration venue, Louis XVIII la reçoit à la cour afin de la décorer. Le tsar de Russie, le roi de Prusse et l'empereur d'Autriche alors à Paris la reçoivent aussi et lui remettent les plus hautes distinctions civiles de chacun de leur pays. Ils lui apporteront aussi un soutien financier pour ses œuvres. Elle continue à honorer sa devise « tous les malheureux sont mes amis » à son retour à Besançon où elle meurt le . Elle est enterrée au cimetière de Besançon. Distinctions et hommages
Sources
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