Avant la Révolution, il se consacre à la littérature. Admirateur des philosophes des Lumières, il écrit au début de 1789 plusieurs articles où il dénonce l’intransigeance des ordres privilégiés, qui entraîne la ruine de l’État. Il est élu député de la noblesse de la sénéchaussée de Forcalquier.
Après l’ouverture des États généraux, il est dans les premiers députés de la noblesse à rejoindre le Tiers. En , il demande que de grands honneurs soient rendus à Rousseau.
En , il est nommé commissaire de la République, chargé de la surveillance de l’armée des Alpes. À l’été, résident à Gênes, il s’oppose à Barras et Fréron, qui accusent le général Brunet de trahison (il est finalement guillotiné en novembre).
Notice historique sur la vie et les écrits de Dolomieu, souvenirs sur le naturaliste Dolomieu qu’il avait côtoyé.
Notes et références
↑A. Pletti, Résumé historique de la Loge Chap∴ La "Fraternité" à l'Or∴ de Genève (Suisse), centième anniversaire 1798-1898.
↑François Ruchon, Histoire de la Franc-Maçonnerie à Genève de 1736 à 1900, Genève, Atar, 1935, p. 85, note 2.
↑Amis et Passionnés du Père Lachaise (APPL), « EYMAR Ange Marie d’ (1747-1803) », sur Cimetière du Père Lachaise – APPL, (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
« Ange Marie d'Eymar », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]
Jean-Bernard Lacroix, notice biographique, La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, n°307, 1er trimestre 1989, 108e année, p. 81-82 et 87
J. Godechot, Les commissaires aux armées, Paris, 1957, 2 volumes, tome II, p. 215 et suivantes.