André de Neuville

André de Neuville

Biographie

Naissance	28 janvier 1907 Arzano
Décès	28 juillet 1944 (à 37 ans) Rédené
Nom de naissance	André Anne Coquebert de Neuville
Pseudonyme	Le Bihan
Nationalité	française
Domicile	Manoir de Rosgrand (d)
Activité	Résistant

Autres informations

Membre de	Organisation de résistance de l'armée
Conflit	Seconde Guerre mondiale
Distinctions	Liste détaillée Médaille de la Résistance (1945) Mort pour la France Chevalier de la Légion d'honneur‎ Croix de guerre 1939-1945

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André de Neuville est un résistant français né le 28 janvier 1907 à Arzano et exécuté le 28 juillet 1944 à Rédené.

Biographie

André Coquebert de Neuville est né à Keryhuel en Arzano[1]. Il est le fils de Roger Anne Jules Coquebert de Neuville, officier d'artillerie, et de Jeanne de Lépineau[1],[2].

Entré dans la résistance, André de Neuville prend le pseudonyme de Le Bihan[2],[3]. Il organise un poste de commandement secret dans les bois avoisinant son manoir de Rosgrand (Rédené), dont il fait un des centres de la résistance du secteur de Quimperlé avec son groupe d'une vingtaine de résistants, reçoit des agents secrets et orchestre le parachutage d'armes et munitions[4],[2],[3].

André de Neuville est, avec les capitaines Georges Hillion et Jacques Grout de Beaufort, des cadres actifs des FFI du Morbihan en 1943 jusqu'à la Libération.

Rosgrand est encerclé par les troupes allemandes le 26 juillet 1944, qui y trouvèrent du matériel radio. Le beau-père de son frère, le général Louis de Torquat, est arrêté et sera fusillé[4]. Les Allemands occupent le château. Neuville tente d'y récupérer du matériel radio le 28 juillet, mais il est arrêté. Torturé, il est exécuté d'une rafale de mitraillette à proximité de son manoir[1],[2],[4]. Son délateur est arrêté et jugé à Rennes[4].

Il est enterré dans la chapelle du manoir de Rosgrand aux côtés de son ancêtre le sénéchal de Quimperlé[4].

Décorations et distinctions

• Chevalier de la Légion d'honneur[1],[2],[5].
• Médaille de la Résistance à titre posthume[1],[2],[5].
• Mort pour la France (21 juin 1945).
• Croix de guerre 1939-1945, avec palme et étoile de vermeil[1].
• Citation à l'ordre du corps de Cavalerie[1].
• Citation à l'ordre du corps d'armée[1],[5].
• Nom inscrit sur le monument aux morts et sur le Livre d’or des victimes de 1939-1945 à Rédené.

Notes et références

1. Pierre de Longuemar, Mémorial 1939-1945 : L'engagement des membres de la noblesse et de leurs alliés, Ehret, 2001, 310 p., « André de Coquebert de Neuville », p. 181
2. Annie Pennetier, « Coquebert de Neuville, André, Anne », sur maitron.fr, Le Maitron, 17 janvier 2019 (consulté le 19 juillet 2022).
3. « 18 juin. Hommage à Coquebert De Neuville », sur Le Télégramme, 21 juin 2010 (consulté le 16 décembre 2021)
4. Gilbert Baudry, « Au carrefour de l'histoire », Ami entends-tu... Journal de la Résistance Bretonne, n^o 92,‎ 1995, p. 14 (lire en ligne, consulté le 24 juillet 2022)
5. « Coquebert de Neuville, André Anne », sur memorialgenweb.org (consulté le 19 juillet 2022).

Bibliographie

• Grégoire Kauffmann, Hôtel de Bretagne. Une famille française dans la guerre et l'épuration, Flammarion, 2019
• Jehan Coquebert de Neuville, L'Avant-père : Essai familial, Éditions du Panthéon, 2021

Liens externes

• Ressource relative à la vie publique :
  • « Maitron »