André WeissAndré Weiss
Charles André Weiss, né le à Mulhouse et mort le à La Haye, est un juriste et universitaire français. Il est professeur de droit aux universités de Dijon et de Paris et a exercé la fonction de juge à la Cour permanente de justice internationale à La Haye de 1922 à 1928. Il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques en 1914. BiographieAndré Weiss naît à Mulhouse, fils de Louis Weiss et de son épouse Salomé Eugénie Kiener[1]. Il fait ses études à la faculté de droit de Paris[2]. Il est agrégé de droit en 1880 et professeur agrégé à l'université de Dijon de 1881 à 1891. Il épouse Irma Justine Eugénie Liotard-Vogt le à Dijon[3]. Il est nommé à la faculté de droit de Paris en 1891, d'abord comme professeur agrégé, puis comme professeur adjoint (1894). Il est professeur titulaire de droit privé de 1896 à 1908 et, à partir de 1908, titulaire de la chaire de droit international et de droit international privé[1]. À partir de 1907, il fut également conseiller juridique du ministère français des Affaires étrangères. Il devient le premier président du Comité protestant des amitiés françaises à l'étranger lors de sa fondation en 1915[4]. Il est délégué à la Conférence de paix de Paris (1919). André Weiss donne un cours en 1923 à l'Académie de droit international de La Haye. Il est membre du Comité des travaux historiques et scientifiques, membre de l'Institut de droit international à partir de 1887 et préside sa 30e session en 1922 à Grenoble. Il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques en 1914, et en est le vice-président en 1926[2]. En 1920, il est nommé à la Cour permanente d'arbitrage de La Haye[2]. En , il est nommé comme juge à la Cour permanente de justice internationale nouvellement créée, pour un mandat triennal, puis il est confirmé en 1924 et 1927. Il meurt en à La Haye, avant le terme de son mandat. Publications
Distinctions
Références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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