André Rivoire entame ses études à l'Institution Robin. Admis en seconde au lycée Ampère de Lyon, il poursuit au lycée Henri-IV. Élève d’Henri Bergson, il se tourne très tôt vers la poésie et publie sous le pseudonyme d’André Suzel. Il est licencié ès lettres.
Après un recueil poétique, Les Vierges (1895) et une fantaisie dramatique Berthe aux grands pieds (1899), il donne Le Songe de l'Amour (1900) et Le Chemin de l'Oubli (1904) d'une veine intimiste. Parmi ses dix-huit pièces, signalons Le Bon Roi Dagobert (1908) et Roger Bontemps (1920). Son théâtre vaut par une touche délicate et légère et une certaine justesse de l'observation psychologique.
Président de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques, il fut décoré de la croix de chevalier de la Légion d'honneur par Jules Claretie le (il avait été nommé par décret du ), puis par Louis Ganderax le lorsqu'il fut promu officier et enfin par le président Raymond Poincaré le lorsqu'il fut promu commandeur[3].
Il est enterré à Vienne au cimetière de Pipet[4]. Sa ville natale lui a érigé un monument en [5]