André-Henri Louis Hammel, né le à Paris et mort le à Saint-Jean-aux-Bois dans l'Oise, est un pasteur, psychiatre et résistant français. Il est reconnu, ainsi que son épouse Georgette, Juste parmi les nations à titre posthume en 1996.
Biographie
André Hammel est fusilier marin durant la Première Guerre, et il est décoré de la croix de guerre et de la médaille militaire[1]. D'abord pasteur de l'église réformée du Foyer de l'Âme à Paris, de 1921 à 1931[2]. Puis il soutient en 1930 une thèse de doctorat en médecine intitulée Contribution à l'étude physiologique et clinique du D. Camphre sulfonate de diéthylène diamine[3] et fait une spécialisation de psychiatrie, et ouvre l'une des premières cliniques psychiatriques françaises, la clinique Béthanie à Saint-Jean-aux-Bois (Oise), dans la forêt de Compiègne, puis la dirige. Protestant très engagé, socialement et politiquement, notamment comme maire de sa commune, il est chevalier de la Légion d'honneur[4].
André est le père notamment de Maurice Hammel, pasteur, de Jean-Pierre Hammel, lieutenant-colonel des FFI, médaillé de la résistance puis directeur de l'École alsacienne[6], de la sociologue et écrivain féministe Évelyne Sullerot. Le spéléologue Frédérik Hammel est son petit-fils[7].
Lucien Fayard, Dictionnaire des Justes en France, éd. Fayard, 2003, (ISBN2213614350)
Patrick Cabanel, « André Hammel », dans Patrick Cabanel et André Encrevé, Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, t. 3 H-L, Paris, Les Éditions de Paris / Max Chaleil, (ISBN9782846213332), p. 29-30.
Jean-Pierre Besse, « André Hammel », sur Le Maitron, 13 juillet 2010, dernière modification le 8 août 2022 (consulté le ).