André Delvaux, ou baron Delvaux, né le à Heverlee et mort le à Valence en Espagne, est un réalisateurbelge, considéré comme le symbole du cinéma belge moderne.
André Delvaux meurt des suites d'une crise cardiaque en 2002 en Espagne, où il assiste à la deuxième édition de la Rencontre mondiale des arts de la ville de Valence[4].
Selon le réalisateur Jaco Van Dormael : « c'est lui qui a ouvert la porte du cinéma belge dans laquelle nous nous sommes engouffrés »[5].
Néanmoins, ses films restent enracinés dans une réalité banale, perçue comme mystérieuse et irrationnelle[6]. La frontière entre réel et imaginaire est alors abolie autour des thèmes de la mort et du désir. Une atmosphère inquiétante et étrange naît autant grâce à l'histoire qu'aux paysages[7]. Rendez-vous à Bray, qui dévoile une tonalité plus intime de son œuvre, lui vaut le Prix Louis-Delluc en 1971[1] et Benvenuta, interprété par Fanny Ardant et Vittorio Gassman, conte l'histoire d'un jeune scénariste parti, pour les besoins d'un film, à la rencontre d'une romancière qui vit chacune de ses histoires d'amour comme une expérience mystique[8],[7].
↑ a et bFernand Denis, Robert Verdussen et Malika Maclouf, « Le réalisme magique ou l'étrangeté du quotidien selon André Delvaux », La Libre Belgique, (lire en ligne)
↑ a et bDictionnaire des réalisateurs sous la direction de Jean Tulard, éditions Robert Laffont 1995, page 241
Philippe Reynaert, « Onze cinéastes belges pour les années 80 : André Delvaux », Cinéma Quatre-Vingt-Cinq, n° 319-320, Fédération Française des Ciné-Clubs (FFCC) Paris, juillet-, p. 20-21, (ISSN0045-6926).
Henri Agel et Joseph Marty, André Delvaux, de l'inquiétante étrangeté à l'itinéraire initiatique, Lausanne, L'Âge d'homme, 1996
Frédéric Sojcher, André Delvaux, le cinéma ou l'art des rencontres, Paris, Seuil, 2005, 246 p.
Adolphe Nysenholc, André Delvaux ou le réalisme magique, Éditions du Cerf, coll. « Septième Art », Paris, 2006, 236 p.
(en) Philip Mosley, From Book to Film: André Delvaux's alchemy of the image, in : The French Review 67, 1994, pp. 813–823.
(en) G. M. M. Colville, Between surrealism and magic realism : the early feature films of André Delvaux, in : Yale French Studies 109, 2006, pp. 115–128.
(it) Farah Polato, André Delvaux. « Faccio film, sono felice », Padova, Esedra, 2008