André BontemsAndré Bontems
André Bontems, né le à Plombières-les-Bains (Vosges), mort le à Saint-Dié (Vosges), est un évêque catholique français, évêque de Saint-Jean-de-Maurienne de à , de Tarentaise de à puis archevêque de Chambéry, évêque de Maurienne et évêque de Tarentaise de à . BiographieFormationAndré-Georges Bontems est né le [1] à Plombières-les-Bains, dans les Vosges[2]. Il est né le fils de Alfred Bomtems, horloger-bijoutier à Plombières-les-Bains et de Eugénie Jeangeorges. Il effectue ses études secondaires dans les séminaires de Mattaincourt puis d'Autrey. Il entre ensuite au grand séminaire de Saint-Dié[2]. Il poursuit enfin ses études à l'université de Nancy où il obtient une licence ès lettres. PrêtreIl est ordonné prêtre par Louis-Augustin Marmottin, évêque de Saint-Dié, le [1]. Après son ordination, il est nommé professeur d'histoire au petit séminaire d'Autrey[2] puis en devient le supérieur en . Il y demeure 27 années consécutives, y mène des travaux et entreprend d'écrire l'histoire du lieu. Il est nommé à la dignité de chanoine honoraire de Saint-Dié en . ÉpiscopatLe , André Bontems est nommé évêque de Saint-Jean-de-Maurienne. Il est sacré en l'Église Notre-Dame-au-Cierge d'Épinal le par Henri Brault assisté d'Émile Blanchet, recteur de l'Université catholique de Paris et ancien évêque de Saint-Dié et d'Émile-Charles-Raymond Pirolley, évêque de Nancy[1]. En , la charge du diocèse de Tarentaise s'ajoute à celle de Saint-Jean-de-Maurienne. Bomtems est un des pères du concile Vatican II, et participe aux quatre sessions du concile, étalées d' à [1]. Il est promu à l'archidiocèse de Chambéry le [2],[1]. Un décret du Saint-Siège, paru à cette même date, unit les trois diocèses du département de la Savoie, Chambéry, Moûtiers et Saint-Jean-de-Maurienne[3]. Les deux derniers sont unis æque principaliter à l'archidiocèse de Chambéry « de telle sorte qu'il y ait un seul et même évêque à la tête des trois diocèses et qu'il soit en même temps archevêque de Chambéry, évêque de Maurienne et évêque de Tarentaise[4] ». André Bontems est ainsi le premier prélat de l'Archidiocèse de Chambéry, Maurienne et Tarentaise. Bomtems se retire et vient s'installer en dans les Vosges[2], à la Maison Saint-Pierre-Fourier qui accueille les prêtres âgés du diocèse de Saint-Dié. Il devient alors aumônier de la clinique de l'avenue de Robache à Saint-Dié et accompagnateur spirituel d'un groupe de la Vie montante. André Bontems succombe des suites d'un malaise cardiaque le , à Saint-Dié[2],[1]. Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
Notes et références
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