Il obtient d'ajouter le nom Demeaux à son patronyme par ordonnance royale du , ce qui permet de distinguer ses descendants des autres branches de la même famille[3], il abandonne également le titre de comte hérité de son père car, autant que légitimiste convaincu, il ne reconnaît pas ce titre impérial.
Il est l'un des principaux armateurs du Havre, il est président la chambre de commerce et du tribunal de commerce[4] entre 1819 et 1826. Il prend part à la création de la Compagnie du port du Havre en 1818.
Il devient maire de la ville du Havre le et le reste jusqu'au . Il préside l'Intendance sanitaire du Havre[5]. En 1830, son intervention permet seule de ramener le calme dans la ville à la suite des mouvements qui ont suivi l'annonce des Ordonnances[6].
En 1826, il reçoit une indemnité de 141 584 Francs or, pour compenser le préjudice causé par la perte de la plantation qu'il possédait à Saint-Domingue, et qu'il a perdues à la suite des révoltes des esclaves ayant mené à l'indépendance de l'ancienne colonie en 1804[7].
Il épouse, le 27 août 1804, Louise Flore Foäche (1786-1856), fille de Stanislas Foäche et de Henriette Agathe Rose de Mondion. Ils ont sept enfants :
Albert Begouën-Demeaux ( - ) épouse Marie Ernestine Belote ( - ), sans descendance ;
Louise Begouën-Demeaux ( - ) épouse Armand Le Mire ( - ), dont descendance ;
Gustave Eustache Begouën-Demeaux, 3e comte Begouën ( - ) épouse Mélanie Louise Le Picard ( - ), dont descendance ;
Jeanne Jenny Begouën-Demeaux ( - ), célibataire, sans enfants ;
Marie Caroline Begouën-Demeaux ( - ), célibataire, sans enfants ;
Flore Stéphanie Begouën-Demeaux ( - ), célibataire, sans enfants ;
Edmond Begouën-Demeaux ( - ) épouse en premières noces Louise Marie Arcis de Chazournes ( - ), dont descendance, épouse en secondes noces Louise Marie Mathilde Bellon de Chassy ( - ), dont descendance.
↑Pierre Ardaillou, « Chapitre 1. Une tradition libérale », dans Les Républicains du Havre au xixe siècle (1815-1889), Presses universitaires de Rouen et du Havre, coll. « Hors collection », (ISBN979-10-240-1100-4, lire en ligne), p. 23–45
↑Albert Reverend et Jean Tulard, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, volumes 1 à 2, 1974.
↑Archiviste Jérôme, Dictionnaire des changements de noms, 1803-1956, Paris, Documents et témoignages, 1964, p. 25.
↑Claude Malon, Le Havre colonial de 1880 à 1960, 2006.
↑Pierre Ardaillou, Les républicains du Havre au XIXe siècle (1815-1889), Rouen, Publications de l'Université de Rouen et du Havre, 1999 (ISBN2-87775-254-2).
↑CNRS - Base de données Repairs, « André BÉGOUEN DE MEAUX », sur esclavage-indemnites.fr (consulté le )