Le cimetière est converti en espace vert. Les inhumations n'y sont plus possibles que dans des concessions existantes. Seules subsistent quelques sépultures dont l'architecture présente un intérêt patrimonial ou historique.
Situation
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Histoire
Ce cimetière est ouvert en 1783. Une fosse militaire contient les restes de six soldats allemands tués au combat de La Défense pendant la guerre de 1870.
Félix Ferri-Pisani-Jourdan (1809-1881) et son fils, Maurice Ferri-Pisani-Jourdan (1841-1921), généraux et comtes de Saint-Anastase, descendants du maréchal Jourdan ;
William Drooke Harrison (1822-1893), photographe né en Grande-Bretagne ;
Edmond Asselin de Villequier (1834-1908), prêtre, vicaire de Courbevoie du jusqu'à sa mort[8];
George William Kilford (1834-1903)[9], membre de l'Institut des Actuaires(en). La rue de Courbevoie où il résidait porte son nom. À l'endroit de sa demeure, au no 30, s'élève une maison de santé protestante nommée « Les Tilleuls ». La ville l'acquiert et y inaugure, le , l'« hôpital Marcellin Berthelot »[10], actuel « centre hospitalier Rives de Seine » ;
Lucien Collin (1849-1919), baryton et compositeur de musique ;
Philippe de Félice (1880-1964), pasteur de l'Église réformée de France, auteur d'ouvrages de théologie et d'histoire religieuse ;
membres de la direction du « Château des Violettes », qui accueillait des jeunes filles en difficulté au 41 rue de Colombes (actuelle bibliothèque municipale) ;
Eugène Cohat (1817-1862), instituteur et directeur d'une école primaire de garçons, à qui ses élèves ont élevé un tombeau en forme de sarcophage ;
famille Dingreville-Vigouroux, dont la tombe s'orne d'un médaillon signé du sculpteur Paulin Bertrand représentant le négociant Louis Antoine Vigouroux (1844-1913) ;
↑Difficilement lisible, l'inscription gravée sur le fût de la colonne, à la tête de la tombe, indique :
À
JACQUES GRÉBAUT
DÉCÉDÉ LE 29 AVRIL 1840.
MAIRE DE COURBEVOIE
LA COMMUNE RECONNAISSANTE
―
DÉLIBÉRATION
DU CONSEIL MUNICIPAL
DU 4 MAI 1846
ORDONNANCE ROYALE
DU 17 8BRE [OCTOBRE] 1846.
↑Henri de Frémont (1913-2007), Deux siècles à Courbevoie — À l'ombre d'une maison : l'hôtel de Guines, Courbevoie, Mayenne (Imprimerie de la Manutention, n° 205-94), édité par l'auteur, , 222 p. (ISBN2-9500407-5-6).
↑Études sur la ville et paroisse de Courbevoie par l'abbé A.(uguste) Piquemal, Paris, Honoré Champion éditeur, 1908, page 367.