An An (écrit an an) est un hebdomadaire féminin japonais. C'est l'un des plus anciens et populaires magazine de ce type au Japon[1],[2]. En 2009 il est décrit par Japan Today comme « le magazine féminin mega-populaire »[3]. C'est aussi l'un de ceux qui se vend le mieux[4].
Historique
Le magazine est lancé comme un dérivé du magazine français Elle et est nommé Elle Japon[4],[5]. Le premier numéro est publié le 20 mars 1970[6],[7],[8]. Le magazine est renommé an an en 1982[9], qui est le nom d'un panda[5]. Son contenu est aussi changé pour suivre les évolutions de la japonaise[5]. Il est publié chauqe mardi[10],[11].
À la fin des années 1990, an an commence à être publié deux fois par semaine[12].
L'éditeur est Magazine House Ltd., anciennement Heibun Shuppan[13], situé à Tokyo[10],[14].
an an propose des articles sur la mode, le maquillage et les relations[7]. Cependant, l'accent est mis sur l'image et les publicités plutôt que sur le texte[15]. Bien que des vedettes aient parfois fait la couverture, an an n'est pas un magazine people[16]. Depuis 1984, il publie chaque année un numéro spécial consacré à la sexualité[4].
En 1976, un équivalent masculin, intitulé Popeye est lancé[15].
Au milieu des années 1990, son lectorat est composé essentiellement de jeunes femmes entre 19 et 27 ans, célibataires, travaillant dans un bureau ou étudiant à l'université[17].
Ventes
Entre 1970 et 2009, entre 540 et 720 000 exemplaires sont publiés chaque semaine. Dans les années 1990 la moyenne est de 650 000 exemplaires[12]. En 2006 the magazine vend 280,683 exemplaires[18].
Références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « An An » (voir la liste des auteurs).
↑« Kindle celebrity image rights scandal hits anan magazine », Japan Trends, (lire en ligne, consulté le )
↑Kaori Shoji, « Health-conscious Japanese women are running in style », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
↑« 'Marriage-hunting' is latest buzzword », Japan Today, (lire en ligne, consulté le )
↑ ab et cAlexandra Hambleton, Women and the Media in Asia: The Precarious Self, Basingstoke; New York, Palgrave Macmillan, , 115–129 p. (ISBN978-0-230-29272-7, lire en ligne), « Women and sexual desire in the Japanese popular media »
↑ ab et cThe Art of Seduction and Affect Economy: Neoliberal Class Struggle and Gender Politics in a Tokyo Host Club (thèse), University of Illinois at Urbana-Champaign, (lire en ligne), p. 57
↑Lise Skov et Brian Moeran, Women, Media, and Consumption in Japan, Honolulu, University of Hawaii Press, (ISBN978-0-8248-1776-3, lire en ligne), « Introduction: Hiding in the light: from Oshin to Yoshimoto Banana », p. 60
↑ a et bJunko Ishiguro et Zheng Yangwen, The Body in Asia, New York; Oxford, Berghahn Books, (ISBN978-1-84545-966-6, lire en ligne), « Westernized body or Japanized Western body: The desirable female body in contemporary Japanese women's magazines », p. 104
↑Emiko Ochiai, « Decent Housewives and Sensual White Women », Japan Review, no 9, , p. 151–169 (JSTOR25791006)
↑ a et bAviad E. Raz, Riding the Black Ship: Japan and Tokyo Disneyland, Cambridge, MA; London, Harvard Univ Asia Center, (ISBN978-0-674-76894-9, lire en ligne), p. 76
↑Reiko Hayashi, « Hierarchical interdependence expressed through conversational styles in Japanese women's magazines », Discourse & Society, vol. 8, no 3, , p. 361–362 (DOI10.1177/0957926597008003005, lire en ligne)