Amy Ray naît le à Decatur, en Géorgie[1]. Son père, Larry Graydon, est radiologiste ; sa mère, née Frances Walker[2], tient le foyer familial[3],[4]. Elle a deux sœurs aînées[5], Laura[6] et Susan[4].
Elle est une artiste engagée dans la défense des droits des homosexuels, des femmes et des Amérindiens et contre toute forme de violence, notamment armée[réf. souhaitée]. Elle participe à de nombreux concerts caritatifs défendant ces causes[réf. souhaitée].
Elle est en couple depuis 2006 avec Carrie Schrader, qui donne naissance à une fille en 2018[8]. Elles vivent dans le nord de la Géorgie[9].
En parallèle de sa carrière en tant que Indigo Girls, elle publie en 2001 son premier album solo Stag, dans sa propre maison de disques Daemon Records(en). Ses textes révèlent son combat contre le sexisme existant dans l'univers de la musique (Lucystoners) et son engagement contre les ségrégations dont font l'objet les personnes homosexuelles et transgenres (Laramie, fait référence à l'assassinat, à Laramie, de Matthew Shepard jeune étudiant de 21 ans violemment tué en raison de son homosexualité).
Son deuxième album édité en , prend place dans son Sud-Est natal, entre la banlieue d'Atlanta et un milieu rural. L'univers scolaire y est également présent en fil rouge, en témoigne le titre de l'album Prom, terme américain désignant le bal de promo qui a lieu à la fin de l'année scolaire. Il évoque la balance entre genre et sexualité, homme et femme, jeunes et adultes, autorité et rébellion. À titre d'exemple, la Rural Faggots (littéralement « les pédés ruraux ») raconte la difficulté de se découvrir homosexuel quand on appartient au milieu rural. Quant à Blender, le titre révèle la nécessité de se mélanger et d'arrêter toute forme de ségrégation. Amy Ray y critique le milieu Punk rock, pratiquant le racisme alors que se définissant comme un mouvement anti-système et ouvert aux différences.