Amfreville-la-Campagne
Amfreville-la-Campagne est une ancienne commune française, située dans le département de l'Eure en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Amfreville-Saint-Amand[1]. GéographieSituation et descriptionAmfreville-la-Campagne est une commune périurbaine située à 9,8 kilomètres au sud-ouest d'Elbeuf et à sept au nord du Neubourg. Dans la zone d'emploi de Rouen. Communes limitrophesClimatHydrographieToponymieLe nom d'Amfreville est mentionné sous les formes Ansfredivilla (latinisation) en 1091 (cart. de la Trinité-du-Mont), Ansfredville en 1095[2], Anfrevilla in Campania (latinisation) en 1243 (L. P.), Amfridi, Amfredi villa in Campania (latinisation, sans date) (dom Pommeraye, p. 567 et 596), Anfreville-la-Campaigne en 1403 (aveu du baron du Neubourg), Amffreville-la-Campagne en 1429 (taxe des sergenteries de Conches), Anfreville-la-Champaigne en 1562 (arrière-ban) et 1603 (not. d’Amfreville)[3]. Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville « domaine rural ». Le premier élément Amfre- résulte de l'évolution phonétique du nom de personne vieux norrois Ásfríðr, féminin à l'origine[4], reconstruit au masculin sous la forme *Ásfridr à l'aide de l'élément fridr au lieu de fríðr, franquisé en Ansfred, comme l'indique le très grand nombre d'Amfreville en Normandie et les patronymes Anfray, Anfrey, Anfry et Lanfry, typiquement normands. Quant au déterminant complémentaire la-campagne, il s'applique à la plaine du Neubourg. Il s'agit de la forme normanno-picarde de « champagne » au nord de la ligne Joret, il est passé en français comme terme générique. HistoireUne tradition locale dit que l'église (et une partie du village) aurait été brûlée au XVe siècle lors de combats contre les Anglais. Wilfrid Regnault, accusé d'avoir assassiné une veuve, Marguerite Heuzé, le , est condamné à mort le par la Cour d'assises de l'Eure. Ce jacobin normand avait vécu à Paris et était soupçonné d'avoir participé aux massacres de septembre sous la Révolution[5]. Benjamin Constant prendra sa défense en montrant les incohérences de l'enquête et en menant une campagne de presse. La peine sera commuée en 20 ans de prison. Amfreville-la-Campagne a maintenu le blason de la famille Poret de Blosseville comme emblème de la commune : d'azur à trois glands d'or en sens inverse deux et un avec la devise : in robore robur. En 1821, Amfreville-la-Campagne remplace Tourville-la-Campagne comme chef-lieu du canton. Politique et administrationPopulation et sociétéDémographieL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[8],[Note 1]. En 2013, la commune comptait 928 habitants, en évolution de +2,88 % par rapport à 2008 (Eure : +2,66 %, France hors Mayotte : +2,49 %). EnseignementMédiasCultesLieux et monuments
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Voir aussiNotes et référencesNotes
Références
Liens externes
|