Amédée de BourmontAmédée de Bourmont
Amédée de Bourmont, né le [1] à Caen et mort le [2] à Paris, est un historien et journaliste français. BiographiePetit-fils du maréchal de Ghaisne de Bourmont, élève de l’École des Chartes, il y obtient, en 1882, le diplôme d’archiviste paléographe grâce à une thèse sur l’Université de Caen de 1432 à 1521, depuis la fondation par Henri VI, roi d’Angleterre, jusqu’à la réforme par François Ier, dont Léopold Delisle fit l’éloge dans un rapport adressé au ministre de l’instruction publique. Vers la même époque, Bourmont entreprit, à titre gratuit, un cours de paléographie à l’École normale primaire du Calvados. Dans ce genre d’enseignement tout nouveau, il voulait apprendre aux futurs secrétaires de mairie non seulement à déchiffrer les anciennes écritures, mais surtout à s’intéresser aux archives des communes rurales, aux choses du passé, à la conservation des monuments. À cette occasion, il publia, dès 1881, un album intitulé : Lectures et transcriptions des vieilles écritures. Manuel de paléographie des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, composé de pièces extraites des collections publiques et particulières et destiné aux instituteurs. Ces débuts heureux le firent attacher comme surnuméraire à la Bibliothèque nationale, poste qu’il occupa quelques années. Puis il se lança dans le journalisme où ses connaissances variées, son ardeur de combativité et sa plume agile et spirituelle, lui valurent une place distinguée au Moniteur Universel et à la Gazette de France. Devenu secrétaire général de la Société bibliographique, il contribua activement aux succès du Polybiblion. Quoique mort jeune, emporté dans sa quarante-deuxième année par une maladie foudroyante contractée au chevet d’un de ses enfants, Bourmont a été très productif, car, à côté de son labeur journalier d’écrivain politique, qui l’amena sur les bancs de la Haute-Cour, il a laissé des travaux de diplomatique et de pédagogie qui lui ont assuré un souvenir durable dont ceux ayant trait à l’histoire de Caen : La Fondation de l’Université de Caen et son organisation au XVe siècle et la Bibliothèque de l’Université de Caen au XVe siècle : puis la Foire du Pré à Caen. Le premier de ces mémoires, récompensé par une mention honorable de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, a été publié en 1883, et le second dans le Polybiblion en 1884. Il avait été reçu à la Société de l'histoire de France, dans la séance du , sur présentation de Louis de Mas Latrie et Jules Quicherat[3] et de l’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen, le [4]. Il épouse Christine de Quatrebarbes. Publications
Notes et références
Liens externes
|