Tout comme la version de 1902, l'intrigue sert surtout de prétexte à des effets visuels[4]. Henri Bousquets la résume ainsi :
« Alors que Ali Baba ramasse du bois dans la forêt, il en tend les mots “Sésame ouvre toi” et voit s’ouvrir une paroi rocheuse. Une fois les voleurs partis, il prononce les mêmes paroles et découvre une grotte au sol parsemé de pièces d’or et où s’accumulent des tas de pierres précieuses. Il en emporte autant qu’il peut et rentre chez lui. Son frère envieux, à qui Ali a dévoilé le secret, se rend à la grotte où il se fait surprendre par les bandits. Dans l’espoir de sauver sa vie, il trahit son frère. Le chef des bandits se déguise en marchand d’huile et il enferme ses compagnons dans des jarres d’huile en cuir. Ali le reçoit sans méfiance mais sa jeune femme, astucieuse, audacieuse et méfiante déjoue l’astuce des bandits. Elle met le feu aux jarres et poignarde le chef des bandits[2]. »
↑ a et bHenri Bousquet, Catalogue Pathé des années 1896 à 1914, Bures-sur-Yvette, Éditions Henri Bousquet, 1994-2004
↑Juan-Gabriel Tharrats, Segundo de Chomón : un pionnier méconnu du cinéma européen, Paris, L'Harmattan, , 322 p. (ISBN978-2-296-09970-8, BNF42109176), p. 104
↑(en) Richard Abel, Encyclopedia of Early Cinema, Taylor and Francis, (lire en ligne), p. 332