Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
Les informations suivantes proviennent principalement de : Dossier de présentation de l'exposition au Musée des Beaux-Arts de Bordeaux[2].
Après la pluie (Paris, 1884)
L'averse, Place de la Concorde (1888)
André Alfred Smith de Sternburg est né à Bordeaux le . Son père est Gallois, naturalisé français, et sa mère est la fille du notaire de Saint-Ciers-sur-Gironde. En 1869, son père abandonne le domicile familial et part faire fortune aux États-Unis. A l'âge de 15 ans, Alfred et son frère aîné, Emmanuel se retrouvent soutiens de famille. Alfred travaille dans une banque comme commis d'agent de change, mais il veut devenir artiste et passe tout son temps libre à peindre.
En 1877 il expose pour la première fois ses tableaux au Salon de la société des amis des arts de Bordeaux, dont le catalogue indique que son maître est Hippolyte Pradelles. Il reste fidèle à ce salon et exposera au moins un tableau chaque année, jusqu'à sa mort en 1936.
En 1883, sa toile Le Quai de Bacalan, le Soir sera exposée au Salon de Paris et il entre dans l'atelier d'Amédée Baudit.
En 1886, le peintre Alfred Roll le remarque et l'aide à promouvoir son travail artistique. Les deux hommes deviennent amis et Alfred Smith est l'exécuteur testamentaire de Roll après son décès en 1919.
Dans les années 1884-1890 Smith commence à être reconnu. Il reçoit des médailles au salons de Versailles, de Nice, des artistes français, exposition universelle de Paris, etc. C'est en 1886 qu'il peut quitter son emploi, sa peinture lui permettant de vivre.
En 1888, il obtient une récompense au Salon de Paris. La même année, il peint la Place de la Concorde Sous La Pluie (L'Averse) et en 1889, il obtient une médaille de bronze au Salon de Paris. Il obtiendra une médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1900 à Paris.
Le , Alfred Smith épouse Catherine Philippine Poix à Lyon et en 1901 le couple déménage à Paris.
En 1912, grâce à ses amis Paul Madeline et Eugène Alluaud, Alfred Smith découvre la vallée de la Creuse. Il est subjugué par les paysages ; son style change encore et évolue vers le fauvisme. Il continue à peintre les environs de Crozant jusqu'à sa mort, devenant un des représentants de l'école de Crozant.
Sa femme Catherine meurt en , puis Alfred Smith meurt à Paris le . Il est enterré à Lyon auprès de sa compagne.
Œuvres d'Alfred Smith
Alfred Smith a adopté plusieurs styles pendant sa carrière. Il était connu d'abord pour sa maitrise des effets atmosphériques dans ses tableaux de Bordeaux. Ces tableaux étaient exécutés dans son atelier. Par contre, d'autres étaient peints en plein-air, ce qui lui a valu le surnom du « peintre des sous-bois ».
Après une visite à Venise il adopté un style plutôt impressionniste et à partir de 1912, il évolue vers le fauvisme.
Louis Mirande, Alfred Smith : le peintre de Crozant, Saint Amand, , 15 p..
Christophe Rameix (préface de Maurice Sérullaz), L'école de Crozant - les peintres de la Creuse et de Gargilesse, Limoges éd.Lucien Souny 1991 (ISBN2-905262-53-2) et réedition 2002.
Christophe Rameix, Les Maîtres de la Creuse, catalogue d'exposition, Dun le Palestel 1997. (ISBN2-9511391-0-1)
Christophe Rameix, Impressionnisme et postimpressionnisme dans la vallée de la Creuse, éd. Christian Pirot- La Simarre, Joué-lès-Tours 2012 (ISBN978-2-36536-008-1)
Olivier Le Bihan (dir.), Alfred Smith 1853-1936 : Un regard sur la vie moderne, Bordeaux, Somogy éditions d'Art et Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, , 192 p. (EAN9782757201602).