Salnikov récompense le vainqueur d'un concours de pièces au Centre Eltsine(en), le
Sa renommée lui est venue en Russie avec son roman Les Petrov, la grippe, etc., prix du jury de la critique du NOS (Novaïa Slovestnoct).
« Salnikov écrit comme peut-être personne d'autre aujourd'hui dans un climat de fraîcheur semblable à celui du premier jour de la création. À chaque pas, il ébranle le sol sous les pieds du lecteur et secoue son appareillage intellectuel, entraîné à la lecture de livres normaux pendant tant d'années. Tous les signes possibles rencontrés par les Petrov à l'état grippal, dans leur demi-délire de douleur, se retrouvent dans la construction narrative sans qu'un seul détail ne soit de trop. Par toutes les fissures du récit commence à s'infiltrer un mélange de ton amusant et d'angoisse infernale tels, que l'on pense à Iouri Mamléïev et à Dmitri Gortchev(ru) et que Nicolas Gogol et Mikhaïl Boulgakov se mettent à applaudir. »