Il se rend au Tibet pour la première fois en 1984 à l'époque de son ouverture aux voyageurs occidentaux[3].
En 1989, ses voyages au Tibet et dans l'Himalaya indien le conduisent à commencer des études à l’université de Londres. Il obtient un BA en sciences et histoire à l'université de Londres en 1992 et bénéficie d'une bourse majeure de la British Academy lui permettant de terminer sa thèse de doctorat en 1995 sur le Tibet et le Raj britannique[4].
Entre et , Alex McKay travaille à l’Institut international d’études asiatiques (IIAS) à Leyde, dont il est resté membre associé[4].
En , il reçoit une bourse de recherche du millénaire de l'université de Londres de deux ans pour étudier l’histoire du pèlerinage indo-tibétain au mont Kailash[4].
Alex McKay fut invité à la conférence sur l'Histoire du Tibet organisée par John Billington, rédacteur en chef du bulletin de la Tibet Society of the United Kingdom, et un comité d’universitaires à St Andrews en Écosse en hommage à Hugh Richardson tenue en septembre 2001. Il écrivit l'introduction de l'ouvrage de recension du colloque international correspondant[5].
En , il obtient une bourse de recherche au Centre d'histoire de la médecine Wellcome Trust à l'University College de Londres, où il reste jusqu'en , date à laquelle il prend une retraite anticipée pour rejoindre le pays natal de son épouse artiste[1], l'Australie, et écrire[4].
En , il préside la conférence du jubilé d'or de l'Institut Namgyal de tibétologie à Gangtok réunissant 60 éminents universitaires, éducateurs, dignitaires et personnes intéressées dans le domaine des études bouddhiques himalayennes[6],[7].
En 2012, il fait partie des « plus grands spécialistes du Tibet » qui demandent à Xi Jinping d'intervenir pour sauver la langue tibétaine[8].
Accueil critique
Pour Melinda Pilling, le compte-rendu historique Tibet and the British Raj: The Frontier Cadre 1904-1947 (1997) d'Alex McKay, informatif et bien documenté, comble une lacune dans les recherches sur la politique tibétaine au XXe siècle et alimente de nouvelles pistes dans les études tibétaines sur les relations entre l'élite tibétaine, les puissances coloniales et néocoloniales et la Chine. Alex McKay retrace l’histoire de la présence britannique au Tibet des plus de 100 représentants du Raj britannique ayant servi au Tibet depuis la mission britannique de 1904 à Lhassa jusqu’à la fin du Raj en 1947[9].
Son ouvrage Kailas Histories est qualifié par Himani Upadhyaya de livre bien documenté et opportun sur un site sacré « séculaire » de l’Himalaya d'une immense popularité récente : le mont Kailash (6 660 m) et les lacs de Mansarovar et de Rakas Tal, au sud-ouest du plateau tibétain. Contribution notable à l'histoire de l'Himalaya et du Tibet, l'ouvrage devrait intéresser les chercheurs étudiant l’Himalaya occidental et le Tibet. C'est le résultat de près de trois décennies d'études critiques de l'auteur se basant sur nombre de sources textuelles et non textuelles ainsi que des recherches anthropologiques de terrain[10].
Publications
Livres
En tant qu'auteur
Footprints Remain: Biomedical Beginnings across the Indo-Tibetan Frontier 1870-1970, University of Amsterdam/IIAS, 2007 [University of Chicago Press, 2008][11]
"It seems he is an enthusiast about Tibet": Lieutenant-Colonel James Guthrie, OBE (1906-71), J Med Biogr. 2005; 13 (3): 128-35.
"An excellent measure": the battle against smallpox in Tibet, 1904-47, The Tibet Journal (Library of Tibetan Works and Archives), Vol. 30/31, No. 4/1, Contributions to the study of Tibetan medicine (Winter 2005 & Spring 2006), pp. 119-130.
Himalayan Medical Encounters: The Establishment of Biomedicine in Tibet and in Indian Exile, in Proceedings of the Tenth Seminar of the IATS, 2003. Volume 10: Soundings in Tibetan Medicine, Volume: 10/10, (ISBN9789004155503), BRILL, 2007
Tibet, Sikkim, Bhutan: the myth of venereal disease In Studies of Medical Pluralism in Tibetan History and Society. PIATS 2006: Proceedings of the 11th Seminar of the International Association for Tibetan Studies, Königswinter 2006, 2010 pp. 41–60
Biomedicine in Tibet at the Edge of Modernity, in Medicine between Science and Religion: Explorations on Tibetan Grounds, edited by Vincanne Adams, Mona Schrempf and Sienna R. Craig. Berghahn Books, 2010, pp. 33–55
↑(en) Kyle Gardner, « Alex Mckay : Kailas Histories: Renunciate Traditions and the Construction of Himalayan Sacred Geography. (Brill’s Tibetan Studies Library.) xx, 530 pp. Leiden: Brill, 2015. €139. (ISBN978 9 004 30458 1). / Bulletin of the School of Oriental and African Studies / Cambridge Core », Bulletin of the School of Oriental and African Studies, vol. 79, no 3, , p. 677–679 (ISSN1474-0699, DOI10.1017/S0041977X16000677, lire en ligne, consulté le ).