Albert MkhitarianAlbert Mkhitarian Albert Mkhitarian avec sa sculpture exposée au musée d'art moderne d'Erevan.
Albert Mkhitarian (en arménien : Ալբերտ Մխիթարյան), né en 1954 à Léninakan est un architecte, sculpteur et artiste-peintre arménien et français. BiographieFormationAlbert Mkhitarian fréquente l’École des Beaux-Arts de Gyumri (1964-1968), la deuxième plus grande ville d’Arménie, afin de suivre des cours de dessin et de peinture. En 1981, il termine ses études à la faculté d’architecture de l’Institut polytechnique d’Erevan, en obtenant le diplôme d’État d’architecte. Tout en travaillant comme architecte, il continue à réaliser des peintures et des sculptures. Il expose alors ses peintures et sculptures en Arménie, en Iran et aux États-Unis. En 1998, il s’installe avec sa famille en France, à Nice, où il se consacre à la sculpture et la peinture[1]. Les sculptures et tableaux d'Albert Mkhitarian sont exposés dans plusieurs musées ou fondations à caractère culturel dans le monde :
Les expositions d'Albert Mkhitarian ont été a de nombreuses reprises relayées par les médias locaux et nationaux notamment en France, en Arménie et aux États-Unis[3],[4],[5]. Sculptures monumentalesÀ la demande du conseil œcuménique de l’Église apostolique arménienne de Nice, Albert Mkhitarian réalise à son arrivée un khatchkar (խաչքար) de deux mètres de hauteur, qui orne la cour de l’église. Cette sculpture représente le sacre du roi Tiridate d’Arménie par Grégoire Ier l'Illuminateur. Des représentants des Églises catholique et orthodoxe de Nice, étaient présents lors de l’inauguration de ce « khatchkar » au printemps 1999[6]. Peu de temps après, le père Antonin Blanchi, curé de la paroisse de la Basilique Notre-Dame de Nice, propose à Albert Mkhitarian de réaliser une sculpture de type « khatchkar » pour l’apposer sur le tympan intérieur situé au-dessus de l’entrée centrale de la Basilique[7]. L’année 2001 coïncidant avec le 1700e anniversaire de l’adoption du christianisme comme religion d’État par l’Arménie, Albert Mkhitarian réalise une sculpture en bas-relief destinée au tympan central de la Basilique Notre-Dame de Nice[8], célébrant à la fois la proclamation du christianisme en Arménie et la fraternité de l’Église apostolique arménienne et de l’Église catholique. Cette sculpture en bas-relief haute de deux mètres et large de trois mètres, représente à droite, la façade de la Basilique Notre-Dame de Nice et à gauche, la cathédrale Sainte-Etchmiadzin, saint siège d’Arménie. Au centre de la composition règne la croix classique des « khatchkar » arméniens. L’ensemble de la surface du bas-relief est décoré d’ornements. Pour la première fois dans l’Histoire des Églises apostolique et catholique, une sculpture d’ornementation typique de l’architecture arménienne orne l’intérieur d’une église catholique. Le , avant d’être placée à l’emplacement auquel elle était destinée, la sculpture a fait l’objet d’une onction par Karekine II, Catholicos de tous les Arméniens, accueilli pour l’occasion par Mgr Bonfils, évêque de Nice, en présence de Mgr Barsi, archevêque de Monaco, Mgr Narek Chakarian, le père Antonin Blanchi, des représentants des Églises chrétiennes de Nice, ainsi que de Jacques Peyrat, sénateur-maire de Nice, du président du Conseil général et des autorités civiles du département des Alpes-Maritimes[9],[10],[11]. Albert Mkhitarian est l’auteur d’un monument situé sur La Croisette à Cannes, au jardin d’Arménie, dédié à la mémoire des victimes du Génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune turc et des combattants et résistants arméniens morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale et de la Seconde Guerre mondiale. L’inauguration de ce monument, en présence des autorités municipales de la ville de Cannes, des représentants de la communauté arménienne de Cannes et de ses environs et des représentants de la République d’Arménie, a été relayée dans la presse locale, nationale et internationale[12]. Depuis , ce monument est un lieu de rassemblement et de mémoire, notamment chaque année le , pour la communauté arménienne de Cannes et de ses environs. SculptureDès 2004, Albert Mkhitarian se concentre particulièrement sur la réalisation de sculptures en terre cuite émaillée, en céramique et en bronze. Il travaille pendant une année dans son Atelier-Galerie à Vallauris[14]. Il expose sa première série de sculptures en terre cuite et en bronze, intitulée Le Bestiaire, lors d’une exposition personnelle à la Galerie Ferrero à Nice[15]. Cette série a été suivie par plusieurs autres séries de sculptures, représentant notamment la beauté de la femme, des arlequins, des danseurs, des musiciens et des figures de la mythologie antique. Albert Mkhitarian est aussi l’auteur de vitraux destinés à la décoration d’intérieur, des vitraux qui peuvent prendre la forme de fenêtres ou de portes vitrées. Récemment, il s’est également inspiré de l’art de vitraux pour l’introduire dans ses sculptures.[réf. nécessaire] Le carnaval de NiceAlbert Mkhitarian a travaillé entre 2007 et 2017 en tant que sculpteur auprès de la société qui réalise les chars du carnaval de Nice[16]. Expositions
Notes et références
Bibliographie
Liens externes
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