Albert Goupil, né à Paris le et mort dans la même ville le , est un collectionneur français d'œuvres d’art, qui s'est particulièrement intéressé aux arts de l'Islam et aux oeuvres de la Renaissance ; il est aussi connu pour les photographies qu'il a réalisées en 1868 lors d'un voyage avec le peintre Gérôme en Égypte et au Proche-Orient.
Biographie
Famille
Albert Goupil, troisième enfant d'Adolphe Goupil, éditeur d’estampes, marchand d'art et de reproductions photographiques de tableaux, et de son épouse Victoire Brincard (1808–1886)[N 1], naît à Paris le [1] ; il restera célibataire. Sa soeur cadette Marie épouse en 1863 le peintre Gérôme.
Voyages et photographie
Deux voyages jouent un rôle déterminant dans le choix de ses collections.
En 1858, le peintre Charles Jalabert, dont les peintures diffusées sous la forme de gravures par Adolphe Goupil connaissent une grande popularité, l'emmène en Italie. Là se fixe son goût pour les œuvres de la Renaissance italienne.
En 1868, Gérôme organise son troisième voyage au Proche-Orient et en Égypte avec des peintres : Léon Bonnat, Jean-Richard Goubie, Ernest Journault, Paul-Marie Lenoir et le néerlandais Willem de Famars Testas, et un écrivain Edmond About ; il y associe Goupil en tant photographe[N 2]. En quatre mois, de janvier à avril, les artistes vont d'Alexandrie à Beyrouth en passant par le Sinaï, Pétra, Hébron, Jérusalem, la mer Morte et Damas. Deux des peintres, Paul-Marie Lenoir et Willem de Famars Testas, ont tenu un journal de cette expédition artistique[3],[4],[5]. Goupil photographie les paysages (le Sinaï et le monastère Sainte-Catherine, la mer Morte), les lieux et villes traversés (Pétra ; Médinet el-Fayoum ; Vue générale du Caire ; les pyramides de Gizeh avec le campement des voyageurs[6]), ainsi que leurs campements[7], leur escorte arabe ou des groupes rencontrés. Certaines photographies résultent d'une collaboration avec les peintres du voyage : le , au Caire, Willem de Famars Testas fait poser une jeune modèle, Fatma, pour lui-même, le peintre Ernest Journault et Goupil ; il note dans son journal de voyage : « Nous avons fait une étude et Goupil une photographie ». Les clichés sont développés sur place, ce qui a été « encore une distraction et un amusement plein d’imprévus » indique Willem de Famars Testas.
Il est à noter qu'en prenant ses photographies, Albert Goupil a rencontré des problèmes avec ses négatifs au collodion et plusieurs clichés sont gâchés par des coulures et des zébrures ; d'autres témoignent d'une mauvaise maîtrise de la luminosité et présentent des tonalités trop noires, particulièrement pour les ciels ; certaines photographies de groupes sont prises de trop loin[8].
Albert Goupil réunit 77 photographies prises lors de ce voyage, tirées sur papier albuminé d'après les négatifs sur verre au collodion, dans un album dédicacé à Ernest Journault ; il a été acquis en 1996 par la Bibliothèque nationale de France[9].
Certaines phototographies prises par Goupil ont pu inspirer Gérôme : ainsi la vue de Médinet el-Fayoum[10] inspire le décor d'arrière-plan du tableau de Gérôme Femmes fellahs puisant de l’eau peint en 1870[8],[11] ; sa photographie du Caire a pu inspirer Bonaparte au Caire peint en 1886 (Hearst Castle, San Simeon)[12].
Le collectionneur
Ce voyage suscite son goût pour les objets d’art moyen-orientaux, alors encore peu appréciés des collectionneurs européens, et il en rapporte le noyau de sa collection d’art islamique.
De retour à Paris, il installe une "galerie orientale" et une "galerie occidentale" dans son appartement de l'immeuble familial du 9 rue Chaptal, dans le 9e arrondissement de Paris, où son père avait fondé l'entreprise familiale[13],[14], ; ces espaces hybrides, à mi-chemin entre la mise en scène pseudo historique et la salle d’exposition, attirent, au cours des années 1870, amateurs et artistes[N 3].
Goupil continue à enrichir sa collection, qui se compose de trois ensembles[15] :
les arts de l'Islam avec la diversité de leurs techniques et de leurs supports : textiles et tapisserie, verres, céramique, métal, armes, ferronnerie, boiseries, meubles, ivoire, objets variés de l’Orient ;
l’art de la Renaissance, flamande, française et surtout italienne (tapisseries murales, bas-relief, mobilier, art de la ferronnerie, éléments d’architecture, textiles)[16].
un petit ensemble d'œuvres d'Ingres, surtout des dessins, complète sa collection[13].
En 1869, il prête plusieurs objets de sa collection orientale à l'exposition organisée par l'Union centrale des Beaux arts appliqués à l'industrie. En 1878, lors de l'Exposition universelle de Paris, il organise avec Gérôme au palais du Trocadéro la "Galerie orientale" consacrée aux collections privées parisiennes d’art islamique, en y exposant lui-même vingt pièces[13],[17].
En 1872, il est intégré comme associé officiel[N 4] de son père et de François Léon Boussod dans la société Goupil & Cie ; l'entreprise est alors une des galeries d'art européennes les plus réputées, qui a développé ses affaires autour du commerce d'estampes, de peintures, de pastels, de sculptures et de dessins d'artistes, en s'appuyant sur un réseau de succursales en Europe (La Haye, Bruxelles, Berlin et Londres) et à New York. Il effectue dans les années 1870 plusieurs voyages en Italie au nom de la maison Goupil[18].
En , il remplace Gérôme au Comité directeur du Musée des arts décoratifs de Paris et aménage la salle d'art oriental. Il participe par la suite aux expositions en tant qu'organisateur ou prêteur.
Décès et vente de sa collection
Albert Goupil meurt à Paris le , à l'âge de 44 ans[19],[20] des suites d’une « aliénation mentale » diagnostiquée en septembre[13].
Du 23 au , ses collections sont dispersées à l'Hôtel Drouot, la plus importante salle nationale de ventes aux enchères ; le catalogue de vente, de 101 pages, est édité[21],[22]. L'Union centrale des arts décoratifs (UCAD) à Paris y acquiert seize pièces d’art islamique ; cette acquisition marque le début de la constitution systématique d’une collection d’art islamique au musée des Arts décoratifs[23]. Le peintre Guillaume Dubufe achète des tapis et des moucharabiehs égyptiens qu'il intègre en 1889 dans une chambre à l’orientale créée dans son hôtel particulier avenue de Villiers [24].
Ingres, Portrait de madame Augustin Varcollier, 1855.
Arts de l'Islam et antiquités orientales
Bloc en calcaire avec fragement d'inscription en sabéen, Ier siècle, période des rois de Saba, Musée du Louvre, département des Antiquités orientales, Paris ; don d'Albert Goupil en 1879[25].
Coffret en ivoire et argent, époque des Omeyyades de Cordoue, 966-967, avec inscription koufique du XVe siècle, Musée du Louvre, département des Arts de l'Islam, Paris ; achat à la vente d'Albert Goupil en 1888[26],[27].
Aiguière en argent, Irak ou Syrie, 1ère moitié du XIIIe siècle, Musée du Louvre, département des Arts de l'Islam, Paris ; achat à la vente d'Albert Goupil en 1888[29],[30].
Bassin, cuivre incrusté d'or et d'argent, Irak ou Syrie, vers 1252-1253, avec signature de l'artiste Dawud ibn Salama al-Mawsili ; Musée du Louvre, département des Arts de l'Islam, Paris ; achat à la vente d'Albert Goupil en 1888[31].
Chandelier, cuivre, décor gravé et incrusté d'or, d'argent et de pâte noire, vers 1285-1315, Iran ; Musée du Louvre, département des Arts de l'Islam, Paris ; achat à la vente d'Albert Goupil en 1888[32].
Lampe de mosquée dédiée au sultan Baybars II, Égypte ou Syrie, 1309-1310, Musée des Arts décoratifs, Paris[33].
Bassin, verre et métal, XIVe siècle, Metropolitan Museum of Art (Met), New York ; achat par Edward C. Moore à la vente après-décès d'Albert Goupil en 1888 ; legs au musée en 1891[34].
Aiguière à décor côtelé et panse aplatie, alliage de cuivre moulé et gravé, XVIe siècle, Inde ; Musée du Louvre, département des Arts de l'Islam, Paris ; achetée par Charles-Antoine-Benoît Rochard à la vente d'Albert Goupil en 1888[35] et léguée par lui au Louvre en 1903[36],[37].
Tapis à médaillon dit "Salting", XVIe siècle - XVIIe siècle, Iran. Albert Goupil avait dans sa collection quatre exemplaires de ce type de tapis[38], dénommé ultérieurement « Salting », du nom du collectionneur britannique George Salting(en) qui en donna plusieurs exemplaires au Victoria and Albert Museum en 1909. Ces tapis, en laine brochée de fils d’argent, se caractérisent par un médaillon central et une bordure garnie d’inscriptions poétiques, et par l’extraordinaire éclat de leurs tons[13]
exemplaire du Walters Art Museum, Baltimore ; acheté par Charles T. Yerkes à la vente de 1888[39] ; acheté par un des fondateurs du musée, Henry Walters(en), à la vente de yerkes en 1910[40].
exemplaire du Musée du Louvre, département des Arts de l'Islam, Paris ; achat à la vente d'Albert Goupil en 1888[41],[42],[43].
Tapis à treillis floral, 1600-1625, Inde ou Cachemire ; Musée du Louvre, département des Arts de l'Islam, Paris ; achat à la vente d'Albert Goupil en 1888[44],[45]
Deux carreaux en céramique émaillée polychromes, fabriqués à Kütahya, début XVIIIe siècle : Un temple, la Vierge, sainte Elisabeth et saint Joseph et Un officiant portant la mosquée de Sainte Sophie, Musée national de Céramique, Sèvres ; achat à Albert Goupil en 1879[47].
l'étoffe de soie blanche brochée d’or du vêtement présente une ornementation géométrique d’octogones entrelacés dans lesquels sont alternativement inscrits un aigle et un lion[48] ; Albert Goupil l'achète en 1868. Lors de sa vente après-décès en avril 1888[49], il est acquis par Raymondo de Madrazzo qui en fait don en 1924 au musée[50].
Histoire des sept sacrements, ensemble de tapisseries, sud des Flandres, vers 1435-1450, Metropolitan Museum of Art, New York
Baptême - Jacob bénissant Ephraïm et Manassé et Naaman guéri en se baignant dans le Jourdain[51],[52].
Dieu unit Adam et Eve ; David est oint roi à Hébron[54].
Les tapisseries proviennent des collections royales espagnoles ; vendues en 1871, elles font partie de la collection du peintre espagnol Marià Fortuny ; Goupil les achète en 1875 à la vente Fortuny à Drouot ; à sa vente après-décès en 1888[N 5], elles sont achetées par Bacri Frères qui les revendent en 1907 au collectionneur John Pierpont Morgan ; ce dernier les lègue au Metropolitan Museum.
L'Adoration des mages, tapisserie, Bruxelles, 1485-1500, Musée du Louvre, Paris ; legs d'Albert Goupil[56],[57].
Vierge d'humilité entre deux anges tenant des courtines, groupe sculpté en marbre, Italie, Venise, XVe siècle (H 66 x L. 63 x P. 44 cm), Musée du Louvre, Paris ; don d'Albert Goupil en 1882[58].
acquis par Albert Goupil en 1873 aux héritiers du peintre Gustave Ricard ; le banquier Hippolyte Adam l'achète à la vente après-décès de Goupil en avril 1888[59] ; il passe dans les collections de Mme René Lisle puis de Dominique Hermant, qui en fait don au musée Ingres en 1974[60].
Portrait de mademoiselle Barbara Bansi, vers 1797-1800, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques
acquis par Albert Goupil en 1884 pour la somme de 500 francs ; acheté par Louis Lefebvre de Viefville à la vente de 1888 et légué par sa fille en 1961 au musée du Louvre[61].
Teresa Nogarola, comtesse Apponyi, graphite et craie blanche sur papier vélin, 1823, Fogg Art Museum
collection Albert Goupil ; acheté par Charles Jalabert et légué à Jean-Léon Gérôme ; vendu par la fille de Gérôme à Grenville L. Winthrop en avril 1932 ; légué par ce dernier en 1943 au Fogg Art Museum, Cambridge (Massachusetts)[62].
collection d'Albert Goupil dès 1867 ; collection de Joseph Vitta, Paris, en 1911 ; collection Scott et Fowles, New York ; acheté en septembre 1925 par Grenville L. Winthrop qui le lègue en 1943 au Fogg Art Museum).
Portrait de madame Augustin Varcollier, 1855, dessin à la plume
acheté par Joseph-Charles Kergall et son épouse Elisabeth-Marie-Augustin Varcollier (petite-fille du modèle) à la vente de 1888 ; collection privée.
- : Le génie de l'Orient. L'Europe moderne et les arts de l'Islam, Musée des beaux-arts, Lyon[66]
une section de l'exposition s'intitule "Albert Goupil, collectionneur"[67].
Notes et références
Notes
↑Le couple a cinq enfants : Auguste Léon (1830-1855), Amélie (1835-1866), Albert, Marie (1841-1912) et Blanche (1845-?).
↑Les raisons qui ont pu amener Albert Goupil à s’intéresser à la photographie ne sont pas connues ; il est cependant à noter que la maison Goupil fondée par son père employait des photographes pour reproduire les tableaux des peintres vendus par la galerie et les diffuser en grand nombre. Des artistes proches de la famille Goupil comme Ary Scheffer appréciaient la photographie[2] ; le photographe Gustave Le Gray était un ami de Gérôme et lié à la famille Goupil.
↑Le catalogue de la vente après-décès d'Albert Goupil à Drouot publie deux photographies de la galerie orientale : 1/ Voir sur Gallica et 2/ Voir sur Gallica.
↑Albert Goupil succède dans ce poste à Vincent van Gogh, l'oncle du peintre, marchand d'art qui se retire de la société cette année-là, fortune faite.
↑Robert Belot, « Bartholdi, l’Égypte et la première mondialisation : histoire d’une fascination et d’une ambition manquée », dans Nicolas Surlapierre (dir.), De la Vallée des Rois à l’Arabie heureuse. Bartholdi en Égypte et au Yémen (1855-1856) (catalogue d'exposition, Tour 45, Belfort), Gand, Snoeck, , p. 138.
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