Albert Goupil

Albert Goupil, né à Paris le et mort dans la même ville le , est un collectionneur français d'œuvres d’art, qui s'est particulièrement intéressé aux arts de l'Islam et aux oeuvres de la Renaissance ; il est aussi connu pour les photographies qu'il a réalisées en 1868 lors d'un voyage avec le peintre Gérôme en Égypte et au Proche-Orient.

Biographie

Famille

Albert Goupil, troisième enfant d'Adolphe Goupil, éditeur d’estampes, marchand d'art et de reproductions photographiques de tableaux, et de son épouse Victoire Brincard (1808–1886)[N 1], naît à Paris le [1] ; il restera célibataire. Sa soeur cadette Marie épouse en 1863 le peintre Gérôme.

Voyages et photographie

Deux voyages jouent un rôle déterminant dans le choix de ses collections.

En 1858, le peintre Charles Jalabert, dont les peintures diffusées sous la forme de gravures par Adolphe Goupil connaissent une grande popularité, l'emmène en Italie. Là se fixe son goût pour les œuvres de la Renaissance italienne.

En 1868, Gérôme organise son troisième voyage au Proche-Orient et en Égypte avec des peintres : Léon Bonnat, Jean-Richard Goubie, Ernest Journault, Paul-Marie Lenoir et le néerlandais Willem de Famars Testas, et un écrivain Edmond About ; il y associe Goupil en tant photographe[N 2]. En quatre mois, de janvier à avril, les artistes vont d'Alexandrie à Beyrouth en passant par le Sinaï, Pétra, Hébron, Jérusalem, la mer Morte et Damas. Deux des peintres, Paul-Marie Lenoir et Willem de Famars Testas, ont tenu un journal de cette expédition artistique[3],[4],[5]. Goupil photographie les paysages (le Sinaï et le monastère Sainte-Catherine, la mer Morte), les lieux et villes traversés (Pétra ; Médinet el-Fayoum ; Vue générale du Caire ; les pyramides de Gizeh avec le campement des voyageurs[6]), ainsi que leurs campements[7], leur escorte arabe ou des groupes rencontrés. Certaines photographies résultent d'une collaboration avec les peintres du voyage : le , au Caire, Willem de Famars Testas fait poser une jeune modèle, Fatma, pour lui-même, le peintre Ernest Journault et Goupil ; il note dans son journal de voyage : « Nous avons fait une étude et Goupil une photographie ». Les clichés sont développés sur place, ce qui a été « encore une distraction et un amusement plein d’imprévus » indique Willem de Famars Testas.

Il est à noter qu'en prenant ses photographies, Albert Goupil a rencontré des problèmes avec ses négatifs au collodion et plusieurs clichés sont gâchés par des coulures et des zébrures ; d'autres témoignent d'une mauvaise maîtrise de la luminosité et présentent des tonalités trop noires, particulièrement pour les ciels ; certaines photographies de groupes sont prises de trop loin[8].

Albert Goupil réunit 77 photographies prises lors de ce voyage, tirées sur papier albuminé d'après les négatifs sur verre au collodion, dans un album dédicacé à Ernest Journault ; il a été acquis en 1996 par la Bibliothèque nationale de France[9].

Certaines phototographies prises par Goupil ont pu inspirer Gérôme : ainsi la vue de Médinet el-Fayoum[10] inspire le décor d'arrière-plan du tableau de Gérôme Femmes fellahs puisant de l’eau peint en 1870[8],[11] ; sa photographie du Caire a pu inspirer Bonaparte au Caire peint en 1886 (Hearst Castle, San Simeon)[12].

Le collectionneur

Ce voyage suscite son goût pour les objets d’art moyen-orientaux, alors encore peu appréciés des collectionneurs européens, et il en rapporte le noyau de sa collection d’art islamique.

De retour à Paris, il installe une "galerie orientale" et une "galerie occidentale" dans son appartement de l'immeuble familial du 9 rue Chaptal, dans le 9e arrondissement de Paris, où son père avait fondé l'entreprise familiale[13],[14], ; ces espaces hybrides, à mi-chemin entre la mise en scène pseudo historique et la salle d’exposition, attirent, au cours des années 1870, amateurs et artistes[N 3].

Goupil continue à enrichir sa collection, qui se compose de trois ensembles[15] :

  • les arts de l'Islam avec la diversité de leurs techniques et de leurs supports : textiles et tapisserie, verres, céramique, métal, armes, ferronnerie, boiseries, meubles, ivoire, objets variés de l’Orient ;
  • l’art de la Renaissance, flamande, française et surtout italienne (tapisseries murales, bas-relief, mobilier, art de la ferronnerie, éléments d’architecture, textiles)[16].
  • un petit ensemble d'œuvres d'Ingres, surtout des dessins, complète sa collection[13].

En 1869, il prête plusieurs objets de sa collection orientale à l'exposition organisée par l'Union centrale des Beaux arts appliqués à l'industrie. En 1878, lors de l'Exposition universelle de Paris, il organise avec Gérôme au palais du Trocadéro la "Galerie orientale" consacrée aux collections privées parisiennes d’art islamique, en y exposant lui-même vingt pièces[13],[17].

En 1872, il est intégré comme associé officiel[N 4] de son père et de François Léon Boussod dans la société Goupil & Cie ; l'entreprise est alors une des galeries d'art européennes les plus réputées, qui a développé ses affaires autour du commerce d'estampes, de peintures, de pastels, de sculptures et de dessins d'artistes, en s'appuyant sur un réseau de succursales en Europe (La Haye, Bruxelles, Berlin et Londres) et à New York. Il effectue dans les années 1870 plusieurs voyages en Italie au nom de la maison Goupil[18].

En , il remplace Gérôme au Comité directeur du Musée des arts décoratifs de Paris et aménage la salle d'art oriental. Il participe par la suite aux expositions en tant qu'organisateur ou prêteur.

Décès et vente de sa collection

Albert Goupil meurt à Paris le , à l'âge de 44 ans[19],[20] des suites d’une « aliénation mentale » diagnostiquée en septembre[13].

Du 23 au , ses collections sont dispersées à l'Hôtel Drouot, la plus importante salle nationale de ventes aux enchères ; le catalogue de vente, de 101 pages, est édité[21] ,[22]. L'Union centrale des arts décoratifs (UCAD) à Paris y acquiert seize pièces d’art islamique ; cette acquisition marque le début de la constitution systématique d’une collection d’art islamique au musée des Arts décoratifs[23]. Le peintre Guillaume Dubufe achète des tapis et des moucharabiehs égyptiens qu'il intègre en 1889 dans une chambre à l’orientale créée dans son hôtel particulier avenue de Villiers [24].

Le musée du Louvre, le musée des arts décoratifs de Paris, le musée des Beaux-Arts de Lyon et le musée des Tissus de Lyon conservent aujourd'hui certaines pièces de ses collections.

Œuvres de la collection d'Albert Goupil (sélection)

Arts de l'Islam et antiquités orientales

  • Coffret en ivoire et argent, époque des Omeyyades de Cordoue, 966-967, avec inscription koufique du XVe siècle, Musée du Louvre, département des Arts de l'Islam, Paris ; achat à la vente d'Albert Goupil en 1888[26],[27].
  • Bassin, cuivre incrusté d'or et d'argent, Irak ou Syrie, vers 1252-1253, avec signature de l'artiste Dawud ibn Salama al-Mawsili ; Musée du Louvre, département des Arts de l'Islam, Paris ; achat à la vente d'Albert Goupil en 1888[31].
  • Chandelier, cuivre, décor gravé et incrusté d'or, d'argent et de pâte noire, vers 1285-1315, Iran ; Musée du Louvre, département des Arts de l'Islam, Paris ; achat à la vente d'Albert Goupil en 1888[32].
  • Lampe de mosquée dédiée au sultan Baybars II, Égypte ou Syrie, 1309-1310, Musée des Arts décoratifs, Paris[33].
  • Aiguière à décor côtelé et panse aplatie, alliage de cuivre moulé et gravé, XVIe siècle, Inde ; Musée du Louvre, département des Arts de l'Islam, Paris ; achetée par Charles-Antoine-Benoît Rochard à la vente d'Albert Goupil en 1888[35] et léguée par lui au Louvre en 1903[36],[37].
  • Tapis à médaillon dit "Salting", XVIe siècle - XVIIe siècle, Iran. Albert Goupil avait dans sa collection quatre exemplaires de ce type de tapis[38], dénommé ultérieurement « Salting », du nom du collectionneur britannique George Salting (en) qui en donna plusieurs exemplaires au Victoria and Albert Museum en 1909. Ces tapis, en laine brochée de fils d’argent, se caractérisent par un médaillon central et une bordure garnie d’inscriptions poétiques, et par l’extraordinaire éclat de leurs tons[13]
  • Tapis à treillis floral, 1600-1625, Inde ou Cachemire ; Musée du Louvre, département des Arts de l'Islam, Paris ; achat à la vente d'Albert Goupil en 1888[44],[45]
  • Deux carreaux en céramique émaillée polychromes, fabriqués à Kütahya, début XVIIIe siècle : Un temple, la Vierge, sainte Elisabeth et saint Joseph et Un officiant portant la mosquée de Sainte Sophie, Musée national de Céramique, Sèvres ; achat à Albert Goupil en 1879[47].

Moyen Âge et Renaissance

l'étoffe de soie blanche brochée d’or du vêtement présente une ornementation géométrique d’octogones entrelacés dans lesquels sont alternativement inscrits un aigle et un lion[48] ; Albert Goupil l'achète en 1868. Lors de sa vente après-décès en avril 1888[49], il est acquis par Raymondo de Madrazzo qui en fait don en 1924 au musée[50].
  • Histoire des sept sacrements, ensemble de tapisseries, sud des Flandres, vers 1435-1450, Metropolitan Museum of Art, New York
    • Baptême - Jacob bénissant Ephraïm et Manassé et Naaman guéri en se baignant dans le Jourdain[51],[52].
    • Mariage et extrême-onction[53].
    • Dieu unit Adam et Eve ; David est oint roi à Hébron[54].
Les tapisseries proviennent des collections royales espagnoles ; vendues en 1871, elles font partie de la collection du peintre espagnol Marià Fortuny ; Goupil les achète en 1875 à la vente Fortuny à Drouot ; à sa vente après-décès en 1888[N 5], elles sont achetées par Bacri Frères qui les revendent en 1907 au collectionneur John Pierpont Morgan ; ce dernier les lègue au Metropolitan Museum.
  • L'Adoration des mages, tapisserie, Bruxelles, 1485-1500, Musée du Louvre, Paris ; legs d'Albert Goupil[56],[57].
  • Vierge d'humilité entre deux anges tenant des courtines, groupe sculpté en marbre, Italie, Venise, XVe siècle (H 66 x L. 63 x P. 44 cm), Musée du Louvre, Paris ; don d'Albert Goupil en 1882[58].

Tableaux et dessins d'Ingres

acquis par Albert Goupil en 1873 aux héritiers du peintre Gustave Ricard ; le banquier Hippolyte Adam l'achète à la vente après-décès de Goupil en avril 1888[59] ; il passe dans les collections de Mme René Lisle puis de Dominique Hermant, qui en fait don au musée Ingres en 1974[60].
  • Portrait de mademoiselle Barbara Bansi, vers 1797-1800, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques
acquis par Albert Goupil en 1884 pour la somme de 500 francs ; acheté par Louis Lefebvre de Viefville à la vente de 1888 et légué par sa fille en 1961 au musée du Louvre[61].
  • Teresa Nogarola, comtesse Apponyi, graphite et craie blanche sur papier vélin, 1823, Fogg Art Museum
collection Albert Goupil ; acheté par Charles Jalabert et légué à Jean-Léon Gérôme ; vendu par la fille de Gérôme à Grenville L. Winthrop en avril 1932 ; légué par ce dernier en 1943 au Fogg Art Museum, Cambridge (Massachusetts)[62].
collection d'Albert Goupil dès 1867 ; collection de Joseph Vitta, Paris, en 1911 ; collection Scott et Fowles, New York ; acheté en septembre 1925 par Grenville L. Winthrop qui le lègue en 1943 au Fogg Art Museum).
  • Portrait de madame Augustin Varcollier, 1855, dessin à la plume
acheté par Joseph-Charles Kergall et son épouse Elisabeth-Marie-Augustin Varcollier (petite-fille du modèle) à la vente de 1888 ; collection privée.

Expositions

puis -  : Musée d'Orsay, Paris[65] ; -  : Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid.
une section de l'exposition s'intitule "Albert Goupil, collectionneur"[67].

Notes et références

Notes

  1. Le couple a cinq enfants : Auguste Léon (1830-1855), Amélie (1835-1866), Albert, Marie (1841-1912) et Blanche (1845-?).
  2. Les raisons qui ont pu amener Albert Goupil à s’intéresser à la photographie ne sont pas connues ; il est cependant à noter que la maison Goupil fondée par son père employait des photographes pour reproduire les tableaux des peintres vendus par la galerie et les diffuser en grand nombre. Des artistes proches de la famille Goupil comme Ary Scheffer appréciaient la photographie[2] ; le photographe Gustave Le Gray était un ami de Gérôme et lié à la famille Goupil.
  3. Le catalogue de la vente après-décès d'Albert Goupil à Drouot publie deux photographies de la galerie orientale : 1/ Voir sur Gallica et 2/ Voir sur Gallica.
  4. Albert Goupil succède dans ce poste à Vincent van Gogh, l'oncle du peintre, marchand d'art qui se retire de la société cette année-là, fortune faite.
  5. N° 613-616 du catalogue.

Références

  1. Paris, État civil reconstitué, vue 49/51.
  2. Robert Belot, « Bartholdi, l’Égypte et la première mondialisation : histoire d’une fascination et d’une ambition manquée », dans Nicolas Surlapierre (dir.), De la Vallée des Rois à l’Arabie heureuse. Bartholdi en Égypte et au Yémen (1855-1856) (catalogue d'exposition, Tour 45, Belfort), Gand, Snoeck, , p. 138.
  3. Paul Lenoir (préf. Hélène Jagot), Le Fayoum, le Sinaï et Pétra : expédition dans la moyenne Égypte et l'Arabie Pétrée sous la direction de Jean-Léon Gérôme (édition critique de l'ouvrage publié par Lenoir chez Plon à Paris en 1872), La Rochelle, Rumeur des âges, , 166 p. (ISBN 2-84327-171-1).
  4. (nl + fr) Maarten Raven (éditeur scientifique), Willem de Famars Testas : de schilderskaravaan 1868, Louvain, Peeters, , 204 p. (ISBN 9789072690050).
  5. Maarten Raven, « Le journal de voyage de Willem de Famars Testas 1868 », dans Jean-Louis Andral, Yona Fischer, Jean lacambre (dir.), Album de voyage : des artistes en expédition au pays du Levant (catalogue d'exposition, Musée Bonnat, Bayonne), Paris, Réunion des Musées nationaux, (ISBN 2-7118-2769-0), p. 89-217.
  6. « Pyramide de Gizeh et campement des voyageurs », sur Bibliothèque nationale de France.
  7. « Camp du photographe Albert Goupil avant le Sinaï [photographie] », sur Bibliothèque nationale de France.
  8. a et b Sylvie Aubenas, « Les photographes de Gérôme. Albert Goupil (1840-1884) », sur Bibliothèque nationale de France.
  9. Voyage en Égypte, au Sinaï, en Jordanie et en Palestine, album de 77 photographies (En ligne sur Gallica).
  10. « Medinet-el-Fayoum », sur Bibliothèque nationale de France.
  11. Arianna Secco 2014, p. 117-118 et illustration p. 126.
  12. Arianna Secco 2014, p. 121.
  13. a b c d et e Mercedes Volait 2016.
  14. Henri Lavoix 1885.
  15. Paul Mantz, « La collection Albert Goupil », Le Temps,‎ .
  16. Émile Molinier 1885.
  17. (en) Moya Carey et Mercedes Volait, « Framing 'Islamic Art' for Aesthetic Interiors: Revisiting the 1878 Paris Exhibition », International Journal of Islamic Architecture, vol. 9, no 1,‎ , p. 31-59 (présentation en ligne).
  18. Marion Lagrange, « Entre la maison Goupil et l’Italie, un axe commercial porteur d’une image identitaire », Histoire de l'art, no 52 « Noir et blanc »,‎ , p. 121-133 (lire en ligne Accès limité).
  19. Acte de décès à Paris 16e, n° 1186, vue 17/26.
  20. Charles Pillet, « Albert Goupil », Journal des débats,‎ .
  21. Eugène Escribe, Paul Chevallier et Charles Mannheim 1888.
  22. Paul Eudel (préf. Edmond Bonnaffé), « Albert Goupil », dans L'Hôtel Drouot et la curiosité en 1887-1888, Paris, G. Charpentier, (lire en ligne), p. 256-308.
  23. Loreline Simonis, « Donateurs et vendeurs d’arts de l’Islam à l’Ucad », dans Rémi Labrusse (dir.), Purs décors ? Arts de l’Islam, regards du XIXe siècle, collections des Arts Décoratifs (catalogue d'exposition), Paris, Les Arts Décoratifs et Musée du Louvre éditions, (ISBN 978-2-916914-02-2), p. 310-322.
  24. « La demeure de Guillaume Dubufe », sur Musée national Jean-Jacques-Henner.
  25. « Bloc », sur Musée du Louvre.
  26. « Coffret », sur Musée du Louvre.
  27. Sophie Makariou (dir.), Les Arts de l'Islam au Musée du Louvre, Paris, Hazan / Musée du Louvre, , p. 58.
  28. (en) « Ceramic Lantern », sur Metropolitan Museum of Art.
  29. « Aiguière », sur Musée du Louvre.
  30. Rémi Labrusse 2007, p. 94, n° 24.
  31. « Bassin », sur Musée du Louvre.
  32. « Chandelier », sur Musée du Louvre.
  33. « Lampe de mosquée dédiée au sultan Baybars II », sur Les Arts décoratifs.
  34. (en) « Basin », sur Metropolitan Museum of Art.
  35. Eugène Escribe, Paul Chevallier et Charles Mannheim 1888, p. 23-24, n° 71 et pl. 7, n° 74.
  36. « Aiguière à décor côtelé et panse aplatie », sur Musée du Louvre.
  37. (en) Mark Zebrowski, Gold, Silver & Bronze from Mughal India, Londres, Alexandria Press, , p. 141-142, 145, ill. 180.
  38. Eugène Escribe, Paul Chevallier et Charles Mannheim 1888, p. 13-14, n° 1-4.
  39. Eugène Escribe, Paul Chevallier et Charles Mannheim 1888, p. 13, n° 1.
  40. (en) « "Salting" Carpet », sur Walters Art Museum.
  41. Eugène Escribe, Paul Chevallier et Charles Mannheim 1888, p. 13-47, n° 2.
  42. « Tapis à médaillon dit "Salting" », sur Musée du Louvre.
  43. Nadine Gasc, Susan Day (dir.), Tapis d'Orient du XVIe au XVIIIe siècle (catalogue d'exposition, Musée des Arts décoratifs), Paris, Union centrale des Arts décoratifs, , p. 10, no  12.
  44. Eugène Escribe, Paul Chevallier et Charles Mannheim 1888, p. 15, n° 6.
  45. « Tapis à treillis floral », sur Musée du Louvre.
  46. (en) « Helmet », sur Metropolitan Museum of Art.
  47. Laure Soustiel, « Kütahya–Jérusalem. Pérégrinations de trois carreaux arméniens », Sèvres. Revue de la Société des Amis du musée national de Céramique, no 18,‎ , p. 57-67 (lire en ligne Accès libre).
  48. Louis de Farcy, « Le pourpoint de Charles de Blois conservé jadis au Couvent de Notre-Dame des Carmes d’Angers », Mémoires de la Société d’agriculture, sciences et arts d’Angers, tome 13, 1910, p. 155-175.
  49. Eugène Escribe, Paul Chevallier et Charles Mannheim 1888, p. 91, n° 519.
  50. Robert de Micheaux, « Le pourpoint de Charles de Blois. Un vêtement du Moyen Âge au musée des Tissus », Bulletin des musées lyonnais, nos 3-4,‎ , p. 63-68 (lire en ligne Accès libre).
  51. (en) « Seven Scenes from the Story of the Seven Sacraments, Jacob Blessing Ephraim and Manassehn », sur Metropolitan Museum of Art.
  52. (en) « Seven Scenes from the Story of the Seven Sacraments, Namaan Being Cleansed in the Jordan », sur Metropolitan Museum of Art.
  53. (en) « Scenes from the Story of the Seven Sacraments, Matrimony and Extreme Unction », sur Metropolitan Museum of Art.
  54. (en) « Scenes from the Story of the Seven Sacraments, God the Father Uniting Adam and Eve, and David Being Annoited King at Hebron », sur Metropolitan Museum of Art.
  55. « Saint Jean Baptiste », sur Musée du Louvre.
  56. Émile Molinier 1885, p. 390.
  57. « L'Adoration des mages », sur Musée du Louvre.
  58. « Vierge d'humilité entre deux anges tenant des courtines », sur Musée du Louvre.
  59. Eugène Escribe, Paul Chevallier et Charles Mannheim 1888, p. 59, n° 330.
  60. Vincent Pomarède (dir.) et al., Ingres : 1780-1867 (catalogue d'exposition), Paris, Gallimard, (ISBN 2-07-011843-6), p. 129.
  61. « Portrait de mademoiselle Barbara Bansi », sur Musée du louvre.
  62. (en) « 1943.848: Portrait of Countess Antoine Apponyi », sur Musées d'Art de Harvard.
  63. « Présentation », sur Musée des arts décoratifs.
  64. Rémi Labrusse 2007.
  65. Laurence des Cars 2010.
  66. Salima Hellal, Rémi Labrusse, Léna Widerkehr (dir.), Islamophilies : l'Europe moderne et les arts de l'Islam (catalogue d'exposition), Paris, Somogy, , 399 p. (ISBN 978-2-7572-0438-2).
  67. « Le génie de l'Orient », sur Musée des Beaux-Arts de Lyon.

Bibliographie

  • Laurence des Cars (dir.), Jean-Léon Gérôme, 1824-1904 : l'Histoire en spectacle (catalogue d'exposition), Paris, Musée d'Orsay, Skira-Flammarion, (ISBN 978-2-08-124186-2), p. 234-235.
  • Eugène Escribe, Paul Chevallier et Charles Mannheim, Catalogue des objets d'art de l'Orient et de l'Occident. Tableaux, dessins, composant la collection de feu M. Albert Goupil (catalogue de vente, Hôtel Drouot), Paris, , 101 p. (lire en ligne).
  • Rémi Labrusse (dir.), Purs décors ? : arts de l'islam, regards du XIXe siècle, collections des Arts décoratifs, Paris, Les Arts décoratifs / Musée du Louvre, , 357 p. (ISBN 978-2-916914-02-2).
  • Rémi Labrusse, « Albert Goupil », dans Sabine Du Crest (dir.), Si loin si proche : objets d'ailleurs dans les intérieurs européens. Photographies, 1870-2015 (catalogue d'exposition, Musée d'ethnographie, Bordeaux), Rome, Gangemi editore, coll. « Collection objets frontière », (ISBN 978-88-492-3149-6), p. 110--111
  • Jacques Lacarrière et Sylvie Aubenas, Voyage en Orient, Paris, Hazan / Bibliothèque nationale de France, 1999, p. 35-37.
  • Henri Lavoix, « La collection Albert Goupil. II – L’art oriental », Gazette des beaux-arts, vol. XXXII,‎ , p. 287-307 (lire en ligne).
  • Paul Lenoir, Le Fayoum, le Sinaï et Pétra, expédition dans la moyenne Égypte et l’Arabie Pétrée sous la direction de J.-L. Gérôme, Paris, Plon, 1871.
  • Émile Molinier, « La collection Albert Goupil. I – L’art occidental », Gazette des beaux-arts, vol. XXXI,‎ , p. 377-394.
  • François Pouillon, « Goupil, Albert », dans Dictionnaire des orientalistes de langue française, Paris, Karthala, (ISBN 978-2-84586-802-1), p. 455.
  • (en) David J. Roxburgh, « Au Bonheur des Amateurs : Collecting and exhibiting Islamic art, ca. 1880-1910 », dans Linda Komaroff (dir.), Ars Orientalis. Exhibiting the Middle East. Collections and Perceptions of Islamic Art, University of Michigan, , p. 9-38.
  • (it) Arianna Secco, L’industria dell’arte in Francia : il caso della Maison Goupil (mémoire universitaire), Venise, Université Ca' Foscari, , 182 p. (lire en ligne)
  • Mercedes Volait, « Les intérieurs orientalistes du comte de Saint-Maurice et d’Albert Goupil : des «Cluny arabe» au Caire et à Paris à la fin du XIXe siècle », dans Sandra Costa, Dominique Poulot, Mercedes Volait (dir.), The Period Rooms: Allestimenti storici tra arte, collezionismo et museologia, Bologne, Bononia University Press, , p. 103-114.

Liens externes