Né le 28 mars 1882 au no 8 de la rue Saint-François, à Rennes, Alain-Joseph-Jules-Marie Mellet est le fils d'Anne-Marie Mottier et de l'architecteHenri Mellet[1]. En 1900, Alain passe le concours de l’École navale[2] mais n'est pas reçu[3].
Élevé dans un milieu catholique et royaliste, Alain Mellet participe avec son père aux actions contre les inventaires puis, en mai 1909, à la manifestation contre la représentation du Foyer au théâtre de Rennes[4].
Il se rend ensuite à Paris, où il rejoint le mouvement de l'Action française au cours de l'hiver 1910-1911. Il y rencontre Charles Maurras et Maurice Pujo[4]. Le 28 mars 1911, lors du procès de Lucien Lacour, un camelot du roi qui avait giflé Aristide Briand, Mellet est condamné à dix mois de prison pour avoir perturbé l'audience aux côtés d'autres jeunes ligueurs royalistes[5]. Il purge sa peine, réduite à six mois par la cour d'appel[6], à la prison de la Santé. Après sa libération, il devient l'un des rédacteurs de L'Action française.
Le 2 août 1921, à Montmorillon, Alain Mellet épouse Isabelle Augier de Moussac (1888-1963)[1], avec laquelle il aura deux filles, Jacqueline et Isabelle[8].
En 1929, il imagine le canular des Poldèves afin de ridiculiser des parlementaires de gauche.
Le 19 octobre 1932, Alain Mellet tombe malade après avoir pris part à un banquet d'anciens conscrits. Hospitalisé à la Maison municipale de Santé, il y meurt d'une congestion pulmonaire[9] le 3 novembre 1932[10]. Il est inhumé le 7 novembre au cimetière du Nord, à Rennes, après une cérémonie religieuse célébrée en l'église Saint-Germain[8].
Notes et références
↑ a et bArchives municipales de Rennes, état civil, registre des naissances de 1882, acte no 436 (vue 76 sur 298).