Pendant les années 1970, il appartient à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) dans le cadre de laquelle il participe à la création, en , des comités de défense des appelés (CDA)[2] et publie entre autres un ouvrage sur La Révolution permanente ainsi qu'un ouvrage commun avec Denise Avenas, De l'antitrotskysme : éléments d'histoire et de théorie, paru aux éditions Maspero en 1971 et qui se veut une réponse aux attaques conjointes du Parti communiste français[3] et des maoïstes.
Par la suite, il est membre d'un réseau spécialisé dans la recherche sur les ex-pays de l'Est, le Groupe de recherches interdisciplinaire Mémoire grise à l’Est[5]. Il y retrouve notamment Jean-Yves Potel.
À partir des années 1980, Alain Brossat mène de fréquentes activités d’enseignement à l’étranger : université de Constance (RFA), 1980, université de Santiago (Chili), 1998, université Shiao-Tong et autres (Taiwan), 2005 et 2008, université de Tokyo (Taita), 2006[6].
Alain Brossat est professeur au département de philosophie de Paris-8 Saint-Denis. Son enseignement est dispensé dans tous les cycles, avec un accent particulier porté depuis 2003 sur les séminaires destinés aux étudiants avancés travaillant sur l’œuvre de Michel Foucault et les questions de la biopolitique. Il enseigne en outre durant une partie de l'année à Taïwan[6].
Époux de Sylvia Klingberg, sociologue à l'INSERM, ancienne militante du groupe d’extrême gauche Matzpen et militante communiste à Paris, il est le gendre de l'épidémiologiste et espion israélien Marcus Klingberg (1918-2015), et le père du sénateur communiste Ian Brossat.
Ouvrages
Aux origines de la révolution permanente, Maspero, 1974
Antimilitarisme et révolution : anthologie de l’antimilitarisme révolutionnaire (avec Jean-Yves Potel), Union Générale d’Édition, 2 volumes, 1976
Les Antilles dans l’impasse ?, Éditions carabéennes, 1981