Air BretagneAir Bretagne
Air Bretagne était une compagnie d'aviation française dont le siège et la base opérationnelle était sur l'aérodrome de Pontivy dans le département du Morbihan. HistoireEn septembre 1997, Jean-Marc Le Rouzic, un entrepreneur morbihannais spécialisé dans la construction et la promotion immobilière et Eric Le Rouzic, co-associé dans la société Sofi-Ouest (société financière d'investissement) reprennent la société Air Bretagne centrale créée en 1996 et basée à Noyal-Pontivy qui possédait déjà un Cessna 340 immatriculé F-GIVV. Cette compagnie était à la base un ancien groupement d'intérêt économique (GIE) nommé Air Centre Bretagne et créé en avril 1993 par des industriels de Pontivy et Loudéac (association Loudéac-Pontivy Plus) comme Jean Floch, qui partageaient un Beechcraft Baron 58 immatriculé F-GHIU[1]pour leurs déplacements professionnels[2], loué à Aéro Entreprise basé sur l'aérodrome de Toussus-le-Noble. En reprenant cette compagnie aux industriels, les 22 industriels cédants s'engageaient pendant 5 ans à ne pas affréter d'autres avions que ceux de la compagnie de la famille Le Rouzic en signant un contrat de non concurrence[3]. La compagnie de Jean-Marc Le Rouzic revendait le Baron 58 au profit d'un Beechcraft 90 biturbo- propulseur de 10 places[4]. Elle exploitait un unique avion et disposait d'une licence d'exploitation de transporteur aérien depuis juillet 1996[5],[4]. La compagnie remplace son avion qu'elle juge pas assez polyvalent et finit par acheter un Beechcraft 100 de 13 places en vol à la demande[4]. Elle transportait 368 passagers en 1997[6]. Elle changeait de nom en juin 1998 pour s'appeler Air Bretagne[7]. Le parc comprend rapidement six appareils et bientôt huit avec l'arrivée de deux occasions récentes, des Beechcraft 1900 D dans lesquels on se tient debout et d'une valeur totale de 50 millions de francs (7,62millions d'euros)[4]. La compagnie Air Bretagne, dont la base opérationnelle se trouvait sur l'aérodrome de Pontivy, s'était spécialisée dans le transport de passagers en exploitant des lignes régulières comme Saint-Brieuc/Jersey, Saint-Brieuc/Orly, Saint-Brieuc/Nantes et Montluçon/Orly (ligne qui bénéficie du fonds de péréquation appelé aujourd'hui ligne en délégation de service public), du vol à la demande[8] mais aussi le transport des marins-pêcheurs des bases avancées d'Intermarché dans les Îles Britanniques (Écosse et Irlande) au départ de l'aéroport de Lorient - Bretagne Sud Le siège de la SARL Air Bretagne était établi à Noyal-Pontivy[9] et Vannes, établissement secondaire, siège des sociétés du gérant[10] Jean-Marc Le Rouzic[4], repreneur de la compagnie Air Bretagne Centrale. Le capital social de la SARL était de 750 000 €[11]. Air Bretagne avait transporté 7 000 passagers sur la ligne Saint-Brieuc/Jersey en 2000. Elle avait donc installé dans l'aéroport de Jersey, à deux pas de la prestigieuse British Airways, un comptoir de vente avec des hôtesses de la compagnie Air Bretagne[12]. Depuis le , Air Bretagne était en cessation de paiement[13]. En mai 2001, elle suspend ses deux lignes régulières exploitées au départ de l'aéroport de Saint-Brieuc[14]. Elle cesse son activité de compagnie aérienne régulière le à la suite de sa liquidation judiciaire[13]. Les avions et locaux de la société sont alors mis sous scellés[15]. Sa licence lui a été retirée par arrêté du [16]. Air Bretagne accumulait depuis quelques mois les problèmes financiers et techniques. La direction générale de l'aviation civile (DGAC) avait suspendu en son certificat de transporteur aérien en raison notamment de la succession de pannes dont ses avions avaient été victimes. Flotte
Activité aérienneÀ sa création, la compagnie assurait le transport de voyageurs à la demande. C'est en qu'elle commençait son activité de transport aérien de passagers sur des lignes régulières (de Saint-Brieuc et Montluçon vers Paris)[21]. En 2000, Air Bretagne assurait les lignes régulières suivantes[22]:
Fin , arrêt de la ligne avec Montluçon[23]. En 2001, Air Bretagne n'assurait au départ de Saint-Brieuc, que les lignes vers Paris et Jersey (Nantes supprimé)[24]. En 2000, elle assurait également les lignes non-commerciales suivantes[25]: Notes et références
Voir aussiArticles connexesLiens externes
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