Aimé Humbert-DrozAimé Humbert-Droz, né à La Chaux-de-Fonds le et mort à Neuchâtel le , est un homme politique, pédagogue et voyageur suisse. BiographieNé d’un père horloger Aimé-Louis Humbert et d'Emilie Droz, il entreprend des études de droit à Lausanne et Tübingen. En 1848, à la suite de la guerre civile du Sonderbund et de la révolution républicaine neuchâteloise, il devient secrétaire du nouveau gouvernement provisoire de Neuchâtel. Il épouse en 1843, Marie Muller, fille de Johann Ernst Muller, théologien, et de Julie Mayer. Membre de l’assemblée constituante, il est nommé Conseiller d’État chargé de l’Instruction publique. En 1854, il est élu aux Conseil des États où il siège jusqu’en 1862[1]. En , il est envoyé au Japon avec le rang de ministre plénipotentiaire[2]. Le , il signe avec le gouvernement shogounal des Tokugawa un traité d’amitié et de commerce. Le récit de son voyage, richement illustré (notamment de dessins d'Alfred Roussin), est publié à partir de 1866 dans la revue Le Tour du monde. Il s’agit d’un des premiers grands récits de voyage au Japon en français. Il compose une large collection d'artefacts décrivant la vie dans le Japon Bakumatsu. La collection contient notamment des photographies de Felice Beato et de nombreuses peintures et imprimés japonais. La collection est aujourd'hui possédée par le musée d'ethnographie de Neuchâtel[2]. En 1866, il refonde l’Académie de Neuchâtel dont il est le recteur jusqu’en 1873. Il continue d’y enseigner jusqu’en 1893[3]. Franc-maçon, il est le sixième grand-maître de la Grande Loge suisse Alpina de 1871 à 1874[4]. Fonds d'archivesLes Archives de l’État de Neuchâtel conservent un fonds d'archives concernant les affaires menées par Aimé Humbert de 1852-1890. Ce fonds contient notamment des copies de lettres. Cette correspondance reflète son activité, ses séjours et voyages à l'étranger (en particulier au Japon) en lien entre autres avec l'horlogerie[5]. Notes et références
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