Son père, le colonel-comte de Gramont d'Aster, étant mort (de la fièvre jaune à la Martinique en ), avant d'avoir institué un majorat, qui seul pouvait rendre sa pairie transmissible, le roi, par ordonnance du , a érigé, en faveur du jeune comte de Gramont d'Aster, une nouvelle pairie au titre de comte, pairie dont son aïeul maternel, Jean Antoine de Catellan[2] (1759-1838), marquis de Caumont, avait été autorisé à former le majorat par ordonnance royale du , suivie de lettres patentes du .
Le , il fut admis, ayant atteint l'âge légal, à siéger a la Chambre des pairs à titre heréditaire, en remplacement de son père.
Il avait épousé, en 1843, Mlle Coralie Durand qui mourut peu d'année après son mariage, lui ayant donné un fils :
Antoine, vicomte de Gramont d'Aster (né à Paris le et décédé le en son domicile du 68 avenue de l'Alma à Paris 8e), marié à Odette de Montesquiou-Fezensac (née le 13 mars 1853 à Paris et décédée le 31 octobre 1925 en son domicile du 46 avenue George-V à Paris 8e)[3].
Écartelé : au 1, d'or au lion d'azur armé et lampassé de gueules (Gramont) ; au 2 et 3, de gueules à trois flèches d'or, posées en pal, empennées et armées d'argent (d'Aster) ; au 4, d'or à la levrette (ou lévrier[5]) accolée et bouclée d'azur, à la bordure de sable, chargée de huit besants d'or (Aure). Sur le tout, de gueules à quatre otelles d'argent (Comminges).[6],[5]
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France: des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe, précédée de la généalogie de la maison de France, vol. 7, L'auteur, (lire en ligne) ;
Encyclopédie des gens du monde: répertoire universel des sciences, des lettres et des arts; avec des notices sur les principales familles historiques et sur les personnages célèbres, morts et vivans, vol. 12, Librairie de Treuttel et Würtz, (lire en ligne) ;