Il a peut-être été abbé de Saint-Arnould et assisté au concile de Mayence de 848[6].
Il est élu évêque de Metz en 855[7]. Il est sacré par l’archevêque Thietgaud de Trèves assisté par Arnulf de Toul et Hatton de Verdun[6]. Certains auteurs reportent l’élection d’Advence à 858, soit que la mort de Drogon soit plus tardive, soit que l’évêché soit demeuré vacant durant ce temps[8].
En 862 il soutient le divorce de Lothaire II et Theutberge[1].
Après le concile de Metz de 863 qui condamne ce divorce, il est déposé par le pape Nicolas Ier. On a de lui une lettre écrite au pape où il implore son pardon. Avec le soutien de Charles le Chauve il parvient à être réhabilité à son poste[7]. Il écrit ensuite une lettre au pape pour prendre la défense de Lothaire, affirmant qu’il a quitté sa maîtresse et a repris Theutberge pour épouse. Cette missive reste sans effet[7].
↑Robert Parisot,Le royaume de Lorraine sous les Carolingiens, 843-923, 1898 p. 127
Annexes
Bibliographie
Émile-Auguste Bégin, « Advence », dans Biographie de la Moselle, Verronnais imprimeur-libraire, Metz, 1829, tome 1, p. 8-17(lire en ligne)
« Advence », dans Michel Caffier, Dictionnaire des littératures de Lorraine, vol. 1 : A-I, Metz, Éditions Serpenoise, , 529 p. (ISBN2-87692-569-9), p. 16.
Michèle Gaillard, « Un évêque et son temps, Advence de Metz (858-875) », dans Hans-Walter Herrmann et Reinhard Schneider (dir.), Lotharingia. Eine europäische Kernlandschaft um das Jahr 1000. Une région au centre de l'Europe autour de l'an mil : Actes d'un colloque du 24 au 26 mai 1994 à Sarrebruck, Sarrebruck, Kommission für Saarländische Landesgeschichte und Volksforschung, coll. « Veröffentlichungen der Kommission für Saarländische Landesgeschichte und Volksforschung » (no 26), , 257 p., p. 89-119.