Informaticien de formation, il est aussi jongleur. Après avoir passé trois années à l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA de Grenoble), en tant qu'étudiant chercheur, il crée sa compagnie, la Cie Adrien M en 2004 pour présenter à « Jeunes Talents Cirque » (JTC) son premier projet, Convergence 1.0, spectacle mêlant le jonglage et l'informatique[3]. Il développe dans ce but son logiciel eMotion[4], outil de création numérique, dédié à l’écriture du mouvement. Lauréat des JTC en [5], il est ensuite accueilli en résidence au Manège de Reims, scène nationale, pour trois ans. Il y finalise Convergence 1.0, dont la création a lieu en , qui reçoit un bon accueil critique[6]et y crée reTime, et Kronoskop.
De à , il est artiste associé à l'Hexagone, scène nationale de Meylan en Isère. La compagnie remporte le Grand Prix du jury lors de la compétition internationale Danse et nouvelles technologies, organisée par le festival Bains numériques à Enghien-les-Bains en [7] avec le projet Cinématique, dont la création suit, à l'Hexagone, en .
Il s'associe en 2011 à Claire Bardainne (artiste plasticienne, graphiste et scénographe), la compagnie devenant cie Adrien M & Claire B[8]. De cette collaboration sont issus les expositions XYZT, les paysages abstraits, Mirages et Miracles et les spectacles Un Point c'est Tout, créé à l'Hexagone de Meylan en , Hakanaï en , Le mouvement de l'air en .
Il figure au palmarès des Prix SACD 2015 en recevant avec Claire Bardainne le prix de la Création Interactive.
L'installation immersive En Amour, créée avec Claire Bardainne au musée de la Musique pour la Philharmonie de Paris, est en sélection officielle au Festival de Cannes 2024 dans le cadre de la compétition immersive[10].
Citation d’Adrien Mondot à propos de son travail :
« Je pars de l’axiome que le mouvement est un vecteur d’émotion. Pour un informaticien, considérer cet axiome implique de fournir des outils de création suffisamment précis et expressifs [...] si l’on considère que les mathématiques, la physique et l’ensemble des sciences sont des outils/langages développés à l’origine pour décrire notre monde il est séduisant de se dire que l’on peut s’en servir, […] pour décrire d’autres mondes, des mondes artistiques... »[11].
Faire Corps (La Gaîté-Lyrique, Paris 2020), exposition regroupant XYZT, L’ombre de la vapeur, en version adaptée pour le lieu, Core et Effluve deux pièces contemplatives créées pour l'occasion[23].
Carte blanche à Adrien M & Claire B, exposition rétrospective à la halle Tropisme de Montpellier[24]
Installations
Sens dessus-dessous[25], (2010-2011), installation sur les façades du Théâtre Auditorium de Poitiers
L'ombre de la vapeur (Fondation d'entreprise Martell, Cognac 2018)[26],[27]
Core, installation sonore et vidéo, 2020 Paris, La Gaîté Lyrique [23]
Faune, exposition dans l'espace public d'affiches en réalité augmentée, en collaboration avec le collectif Brest Brest Brest, 2021 Valence[28],[29],[30]
Dernière Minute (Festival Tropisme, mai 2022 Montpellier) installation expérience immersive[31],[24]
En amour (2024, Philharmonie de Paris) installation expérience immersive[32]
Publications
La neige n'a pas de sens (2016, éditions Subjectile), monographie contenant 6 œuvres en réalité augmentée
Acqua Alta (2020), un livre en pop-up et réalité augmentée
Faune (2021), coffret de 10 affiches en réalité augmentée
Prix et distinctions
2004 : Lauréat de Jeunes Talents Cirque pour son projet Convergence 1.0
2009 : Prix Danse et nouvelles technologies au festival Bains Numériques pour le projet Cinématique[33]
2015 : Prix de la Création Interactive aux Prix SACD
2020 : Prix Interactive Experience au 2020 Citic Press Lightening Selection[34] pour le livre pop-up Acqua Alta
2021 : Prix d'excellence au 24th Japan Media Arts Festival[35] pour le livre pop-up Acqua Alta
2021 : Prix spécial du jury au NewImages Festival du forum des images[36] pour le livre pop-up Acqua Alta
Notes et références
↑Rafael Font Vaillant, « Faire Corps », sur tokster.fr (consulté le )